He recibido ya unos cuantos relatos sobre la primera vez que vistéis a Rolando, exactamente diez. Los iré publicando en diferentes post, durante las próximas semanas. Animo a todos los lectores a que envien unas lineas, no importa si pocas o muchas, no importa en que idioma, simplemente, compartir con los demás Villazonistas ese momento que todos tenemos grabado tan vívidamente. ¡Gracias!
CATHERINE NOUS RACCONTE...
Je connaissais déjà et appréciais beaucoup Rolando, l'ayant vu à la
télévision dans "une nuit à Berlin" (éblouissant concert de 2005), le
concert de la Waldbuhne avec Anna et Placido (extraordinaire) et, bien
sûr, la mythique Traviata de Salzbourg, et je m'étais promis de saisir
la première ocasion qui me permettrait de l'applaudir, sur scène, dans
un opéra complet.
Cela se réalise le 30 janvier 2007, date à laquelle il apparut
pour la première fois à l'Opéra Bastille dans les Contes d'Hoffmann.
Placée au 1er rang de parterre, ma première image de Rolando fut sa
chevelure : en effet, dans la mise en scène de R. Carsen, le rideau s'ouvre
environ10 minutes avant que le spectacle ne commence et Hoffmann couché
au sol, somnole et griffonne sur de nombreux feuillets.... Il disparaît
et débutent l'ouverture puis le prologue.
A partir du moment où il entra en scène avec Nicklausse, jusqu'au
final, je ne pus détacher mon regard de cette incarnation idéale du
poète tourmenté et je dois avouer m'être assez peu intéressée aux autres
protagonistes, tant son magnétisme troublant me subjugua.
Dans la célébre "légende de Kleinzach", il virevolta, avec cette
follle exhubérance et ce sens inné de la gestuelle "juste" et le court
moment, où il redevint lui-même, tourmenté par le souvenirs de "ses
amours", fut encore plus impressionnant tant sa ligne vocale exprima
avec une retenue bouleversante le déchirement qui l'habitait.
Le public dès ce moment fut totalement conquis.
A l'acte d'Olympia, il réussit par sa cocasserie et ses mimiques
d'une drôlerie inouïe, à gommer le côté scabreux de la situation et
lorsqu'il réapparut, émergeant de la brouette pleine de foins où la
poupée l'avait renversé..., secouant ses cheveux, remontant son pantalon
et réajustant sa chemise, les spectateurs rirent de bon coeur. Il campa
alors le jeune homme naïvement épris d'une automate, montrant une
nouvelle facette de son talent.
Il exprima ensuite d'une manière exquise et délicate le tendre
amour que lui inspire Antonia pour aborder le dernier acte et la
rencontre avec la courtisane Giulietta où il se transforma en amant
fougueux prêt à tout pour conquérir sa bien-aimée.
Sa voix comme son jeu surent parfaitement traduire la passion dévastatrice du poète.
Enfin, lorsqu'à l'Epilogue, la Muse voulut le sauver de ses démons,
totalement ivre, hagard, il se débattit de toute son âme, tourmenté à
l'extrême, quasiment halluciné....et son "Muse aimée...je suis à toi"...
conclut le spectacle d'une façon déchirante.
Jamais, je n'oublierai cette incarnation d'Hoffmann -la plus belle
que j'ai jamais vue et entendue- et ce soir-là je fus tellement
impressionnée par le grand artiste qu'est Rolando, que je décidai de
tenter ma chance aux places debout et je retournai donc 2 autres fois
voir ce spectacle sensationnel, POUR LUI, avec à chaque
représentation, d'infimes modifications scèniques, comme s'il avait à
coeur de ne pas se répéter.
Rolando a déclaré qu'Hoffmann était son rôle préféré et je peux le
comprendre car c'est probablement LE rôle où il peut montrer toutes les
facettes de son talent immense de ténor et d'acteur.
Ces qualités le rendent, à mes yeux, inégalables et depuis ce jour
de janvier 2007, je ne manque plus une occasion d'aller l'applaudir et
"partager" avec lui les moments d'exception qu'il veut bien nous
offrir.Il m'arrive même parfois de songer qu'il ne chante que POUR
MOI.....................
DANIEL NOS CUENTA...
Descubrí
a Rolando Villazón un dia que fuí a platicar como comunmente lo hacia, a
la oficina del pastor de la iglesia a la que actualmente asisto. Yo
estaba muy encariñado con ese pastor, porque el era un gran ejemplo en
mi vida cristiana, y ademas compartiamos un gusto por la música clásica,
pero mas especialmente por el violin, porque en ese entonces los dos
estabamos aprendiendo a tocarlo, y pasábamos muy buenos momentos
ensayando. El ya tenia tiempo escuchando música clásica, yo apenas tenia
un año en ese mundo y no sabia mucho de eso, mucho menos de opera, mmm
bueno... si conocía lo básico, como por ejemplo había escuchado de
Pavarotti, Domingo y Carreras y ya!.
Ese
día entré y saludé al pastor y me senté a platicar un rato con el,
recuerdo que estaba en su computadora haciendo unos trabajos de la
iglesia, y estaba escuchando música. Ya cuando me hiba a ir me dijo: ¿Te
gusta la Opera? yo le dije que pues nunca la habia escuchado, entonces
el sacó de su cajon un DVD, era el Concierto en Berlin con Placido
Domingo, Anna Netrebko y Rolando Villazón, entonces el me estuvo
explicando de que se trataba y recuerdo que me dijo que Rolando Villazón
era Mexicano, quiza eso fue lo que mas me motivo a ver el concierto.
Para ese entonces yo nadamas habia oído acerca de Plácido Domingo, de
Rolando y Anna no sabía nada. Ya que llegué a mi casa comencé a ver el
video y pues me parecio muy bueno, pero no quede totalmente atrapado en
el mundo de la opera, pasaron algunos dias y veia de nuevo el concierto y
de nuevo y de nuevo, hasta que llegé a un punto en el cual quede muy
fascinado con ese concierto, pero muy en especial con Rolando Villazón,
por su voz, su carsima, y por que es ¡¡MEXICANO!!... ¡¡ARRIBA MEXICO
SEÑORES!!...JEJE
Ya
despues de eso, comencé a buscar mas de Rolando Villazon, encontré su
página web, "Descubrí el Blog Villazonista", vi más videos, y me propuse
comprarme algunos CD`s de el, y cuando lo consegui, lo cual no fue nada
fácil, ya que donde yo vivo no hay tiendas de discos de musica clásica,
los tenia que mandar traer de otras ciudades, o cuando salia yo de
viaje los compraba. Ahora ya tengo su discografia, y la mayoria de sus
DVD, y estoy muy feliz de ser parte de esta Gran Familia VILLAZONISTA!! Esa es mi historia, me despido mandándoles un gran abrazo!
NICOLE NOUS RACCONTE...
Le souvenir du jour où j'ai découvert Rolando reste dans ma mémoire de
façon nette et précise. C'était un après-midi de mars 2006. J'écoutais une
émission de musique classique à la radio. Un chanteur inconnu
interprétait "La fleur que tu m'avais jetée" avec tant de passion,de
douleur,que j'en ai eu les larmes aux yeux. Rolando lançait son album
"Opera récital". Le lendemain, je me suis précipitée pour acheter le
disque. Ensuite.....je n'ai pas besoin de vous donner d' explications
supplémentaires !
JOANNA TELLS US THAT...
Nothing
can prepare you for your first encounter with Rolando Villazon. You
regain consciousness with your head spinning and discover that you have
been completely blind-sided by a hurricane of energy. Now that I think
of it, there should be a warning on his CD and DVD cases: “You are
entering the Villazón Zone, also known as the Villazóne.
For your safety, it is highly recommended that you wear a crash helmet,
and fasten your seatbelt securely. You are in for a wild ride.”
A minute later, she came to me with the Vienna L’Elisir D’amore. She is well aware that my favorite comic opera is L’Elisir, so I was delighted with her choice. She and I had watched the Pavarotti/Battle and Alanga/Gheorgiu versions, which we both loved. And now, another L’Elisir with these new stars I had heard raves about but never seen perform!
We begin watching, and within a few minutes Rolando enters. Look at him! Who is this boyish, colt-like kid with a mop of wild curly hair and eyes that look permanently astonished? And then he sings. That voice! No, wait, this is impossible, I think. This cute kid cannot be producing that sound, so rich, so dark, so expansive, so glorious. No way, it’s physically impossible. And then it’s one surprise after another, each one more delightful than the previous. It’s the most physical performance by an opera singer I have ever seen. He uses his whole body as an instrument of merriment and pathos alike. He runs into the stone wall with such force that the set shakes, he falls off of the bench, backwards, no less, and for heaven’s sake, he juggles those apples! And all this while singing like God. Clearly, the man has no fear, no respect for caution or prudence. He’s seizing this experience with everything that he’s got, and you are coming along for the ride whether you like it or not! This is pure energy, pure radiance, pure joy. What a mezmerizing, incandescent presence. For those few hours, this hilarious, charming, charismatic, sublimely adorable kid IS Nemorino.
Then the astonishing Una furtiva lagrima.
I have seen many operas both live and on DVD, but I have never seen the
audience demand a bis. That just doesn’t happen. Everyone knows that
you can’t just stop a performance and sing an aria again. That is not
how it’s done, people! We have rules about these things. But happen it
does, because the usual rules don’t apply to Rolando. He has
created that magic, that perfect synergy between himself and the
audience, and for those few hours, we are all part of this delirious
celebration together. Here comes the inevitable: we are hopelessly in
love with him.
Then
comes the dazzling denouement, with Rolando spinning Anna around so
furiously that I’m praying he doesn’t let go. They slam into each other
for a glorious kiss that leaves me and my daughter both laughing and
crying. Congratulations! You have been officially whacked over the head
by Hurricane Rolando and lived to tell the tale. You may now safely
remove your helmet.
That,
ladies and gentlemen, villazonistas del mundo, lovers of all things
that are beautiful and full of light, is how I discovered my one and
only Nemorino, nuestro queridísimo
Rolando! Now no day is complete without Rolando! The world is a more
beautiful place to me because I found this human being, this ray of
light. For that, I thank Rolando so, so much!