Me han llegado ya varios emails hablándome del gran éxito que tuvo ayer noche Rolando Villazón en el Musikverein de Viena. Era su primera actuación en esta bellísima sala, y no pudo ir mejor. Fue un brillante colofón a su mini-gira de marzo, con el mismo programa que en las tres anteriores actuaciones, y, además de la reacción entusiasta y rendida del público, las críticas han sido muy positivas, destacando el estado vocal del tenor y su apasionada interpretación. Las podéis leer, como siempre, en la pestaña superior de "Prensa", pero os dejo con las palabras que me ha enviado Eleonore. Muchas gracias a ella y a Jacqueline por las fotos.
Je viens de rentrer de Vienne. Après la première des soirées de Schumann de Rolando l’année dernière à Salzburg, cette année c’était mon troisième Schumann.
Chacun
de ces concerts avait son caractère spécial : Stuttgart, c’était la
perfection absolue, Nürnberg, c’était la souffrance et la douleur
intériorisées de chaque vers de Heine, tandis que Vienne – c’était le
couronnement de toutes ces soirées.
Rolando
a mis le public en transe de la première à la dernière minute. Sa voix
était d’une irrésistible octuosité, avec une beauté captivante, d’une
transparence presque surnaturelle.
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Son
interprétation était une merveille dans laquelle on sent la maturité de
la voix et un charme envoutant, avec un splendide timbre dans les
graves ce qui est tellement important surtout dans « Ich grolle nicht »
et « Die alten bösen Lieder ». La chaleur de sa voix ressortissait de
façon excellente dans « Im wunderschönen Monat Mai » et « Aus meinen
Tränen spriessen ».
Dans
les chansons françaises, Rolando a déployé tout son arsenal de formes,
de couleurs, de nuances. Dans « Ouvre tes yeux bleus » de Massenet, sa
voix était la pure volupté musicale.
En bis, cette fois Rolando a chanté « Besos robados » et « Partir c’est mourir un peu » avec des sons impossibles à décrire.