Pour son dernier Werther de la série parisienne, Rolando a terminé en apothéose: aisance vocale,interprétation dramatique de plus en plus intériorisée avec une gestuelle encore plus contrôlée, sans aucun stéréotype (pourtant il n'était pas vraiment aidé par la mise en scène...)
Rolando s' était libéré des légers signes de stress qui subsistaient par moment dans les autres représentations pour nous offrir le meilleur de lui-même. Il a bénéficié d'une entente parfaite avec ses partenaires qui ont tous donné le meilleur d'eux-mêmes et a encore prouvé qu'il sait se renouveler et maîtriser les difficultés de tous ordres, grâce à la plénitude de son talent et de son art.
Il a subjugué le public nombreux qui lui a témoigné sa reconnaissance, ainsi qu' à ses partenaires, par une très chaleureuse ovation.
Le public de l'Opéra Bastille a rarement l'opportunité d'applaudir une distribution d'une telle cohésion artistique et d'une telle classe . Merci à tous !
*En regardant Rolando évoluer dans ce spectacle, je me souvenais du magnétisme incroyable d'un autre artiste inégalable qu'était R. Noureiev : il était impossible de détacher son regard tant sa présence était fascinante. Cela ne signifie pas que je souhaite la reconversion de Rolando dans la danse classique !!Surtout pas!
.