imagen : Catherine |
Rolando Villazón ofreció el 14 de setiembre un concierto Mozart en el Klara Festival del BOZAR de Bruselas, su primera actuación en Bélgica. Añunque un par de post "conmemorativos" lo han retrasado, finalmente os ofrezco las estupendas crónicas/emails de las amigas asistentes y también sus fotos. Muchas gracias a Jacqueline E., Laura, Danièle, Eleonore y Catherine.
Al final, algunas fotos de la fiesta que tuvo lugar en la Gran Place, al día siguiente, conmemorando la Independencia de México, incluso con el famoso Manneken Pis vestido para la ocasión.
Hemos pasado una velada maravillosa en Bruselas con este primer concierto que Rolando dio en el Palais des Beaux-Arts – la euforia del publico era conforme a este hecho. Pero también para nosotros que conocemos tan bien su pasión por la música mozartiana, la belleza espléndida de su voz y el encanto de sus conciertos, también (o quizás especialmente) para nosotros era una experiencia grandiosa porque Rolando cantó e interpretó estas arias con una energía impresionante, con la entrega absoluta que se le veía en la cara, en cada movimiento, cada gesto. Vivió las piezas, vivió cada nota. Estaba muy concentrado y al mismo tiempo dio la impresión de un equilibrio perfecto. Me doy cuenta de que cada vez que le escucho hay un aspecto diferente que me impresiona más, que especialmente llama mi atención y ayer fue la maestría con la cual aplicó y demostró su técnica admirable. Las entradas eran perfectas, llenas de brillantez. Cada frase, por larga y exigente que fuera, era equilibrada y armoniosísima – y los saltos eran esmerados. Fue tan impresionante escucharle y mirarle – “Va, dal furor portata” (que es mi favorita) me dio la piel de gallina por su fuerza y su expresividad.
Cuando los aplausos no se acababan a la fin de la parte oficial, Rolando nos habló sobre su pasión por la música mozartiana y sobre la aria que iba a cantar como bis, “Con ossequio, con rispetto” (KV 210) y que interpretó con toda su gracia y amabilidad, dejando al público entusiasmadísimo.
Se me viene a la cabeza un verso de una poema de Friedrich Schiller que dice “Und das Schöne blüht nur im Gesang” (Y la belleza florece solamente en el canto). ¡Qué belleza floreciente que hemos escuchado ayer con el canto maravilloso de Rolando! Ha sido un placer inmenso asistir a este concierto con su atmosfera magnífica y un muy gran honor tener la posibilidad de darle las gracias a Rolando personalmente por su pasión y su alegría con las cuales nos apasiona y alegra cada vez más. Muchas gracias.
... Y antes de que se me olvide: Estoy volviendo de la Grand-Place de Bruselas donde había una fiesta folclórica mexicana con música y baile que me gustó muchísimo. El 16 de septiembre es el Día de la Independencia de este país maravilloso que es México. Felicidades a todos los amigos mexicanos y esta vez voy a citar a Rolando que, después del bis, exclamó con tanto entusiasmo:
¡¡¡ VIVA MÉXICO !!!
Laura
Deux soirées d'une atmosphère inoubliable, et avec une voix d'une beauté et d'une intensité extraordinaires de Rolando.
Tant à Brême qu'à Bruxelles, nous avons eu deux nouveaux airs que nous avions jamais entendus de Rolando. Et pour tous les deux concerts, il y avait un petit changement dans le programme. "Si mostra la sorte" a été remplacé par "Per pietá, non ricercate". Pour bis, nous avons eu le même air "buffo" sensationnel que Rolando nous avait offert à Verbier.
Quant aux "anciens" airs, nous avons eu de nouvelles variantes de "Va, dal furor portata" et de "Misero! O sogno", avec des variations et décorations étincelantes et de mille couleurs. Dans "Va, dal furor portata", Rolando a choisi une solution plus rythmée, tout en nous offrant souplesse infinie et finesse sans fin. Dans "Misero! O sogno", il a chanté la première partie de l'air plus lentement, ce qui nous a permis d'écouter une version plus dramatique - si cela est encore possible...
Déjà à la première écoute, j'étais ensorcelée par la beauté des deux nouveaux airs. "Per pietá, non ricercate" a été chanté avec toute la force qui vient du fond de l'âme. "Or che il dover" - le seul parmi les quatre airs qui n'a pas de contenu tragique - a offert la possibilité à Rolando de "changer de ton".
A Brême, nous avions une grande soirée, avec bravos et tapement des pieds - mais comment caractériser le concert à Bruxelles? Il est pratiquement impossible de trouver de nouveaux superlatifs pour décrire l'intensité, la puissance, la virtuosité hors commun de Rolando, la légèreté et la souplesse des décorations. A Bruxelles, peut-être encore plus à Brême, énergie sans fin, feu, passion inouie, beauté du chant, fantastique richesse d'expression étaient au rendez-vous, accompagnés d'une présence scénique troublante et incomparable.
Tant à Brême qu'à Bruxelles, nous avons eu deux nouveaux airs que nous avions jamais entendus de Rolando. Et pour tous les deux concerts, il y avait un petit changement dans le programme. "Si mostra la sorte" a été remplacé par "Per pietá, non ricercate". Pour bis, nous avons eu le même air "buffo" sensationnel que Rolando nous avait offert à Verbier.
Quant aux "anciens" airs, nous avons eu de nouvelles variantes de "Va, dal furor portata" et de "Misero! O sogno", avec des variations et décorations étincelantes et de mille couleurs. Dans "Va, dal furor portata", Rolando a choisi une solution plus rythmée, tout en nous offrant souplesse infinie et finesse sans fin. Dans "Misero! O sogno", il a chanté la première partie de l'air plus lentement, ce qui nous a permis d'écouter une version plus dramatique - si cela est encore possible...
Déjà à la première écoute, j'étais ensorcelée par la beauté des deux nouveaux airs. "Per pietá, non ricercate" a été chanté avec toute la force qui vient du fond de l'âme. "Or che il dover" - le seul parmi les quatre airs qui n'a pas de contenu tragique - a offert la possibilité à Rolando de "changer de ton".
A Brême, nous avions une grande soirée, avec bravos et tapement des pieds - mais comment caractériser le concert à Bruxelles? Il est pratiquement impossible de trouver de nouveaux superlatifs pour décrire l'intensité, la puissance, la virtuosité hors commun de Rolando, la légèreté et la souplesse des décorations. A Bruxelles, peut-être encore plus à Brême, énergie sans fin, feu, passion inouie, beauté du chant, fantastique richesse d'expression étaient au rendez-vous, accompagnés d'une présence scénique troublante et incomparable.
Eleonore
Soleil mexicain sur Bruxelles ! Malgré le ciel menaçant de ce 14 septembre, les villazonistas se sont rencontrés dans l'euphorie qui précède toujours leurs "retrouvailles" avec Rolando.
Le Palais des Beaux Arts affichait "sold out" pour la première apparition de Rolando dans ce lieu .Ce concert constituait l'un des évènements musicaux majeurs de la saison, qualifié, par la présentatrice, d'exceptionnel; elle relata le parcours magistral de notre ténor, avec de multiples éloges, repris par Madame l'Ambassadeur du Mexique à Bruxelles qui parrainait la soirée précédant les festivités mexicaines du week-end . Une annonce fut faite pour indiquer que Rolando souffrait d'un problème allergique et, avant le début, il y eut aussi, comme c'est l'usage, la recommandation de ne pas photographier, d'éteindre les téléphones portables et aussi, plus surprenante, d'éviter de tousser....(cela devrait être généralisé à plus de théâtres...). Tout fut parfaitement respecté. De simples feuillets remplaçaient les programmes officiels qui avaient été dérobés, probablement par une admiratrice (belge ?) un peu trop...passionnée..(. Heureusement, les villazonistas n'ont pas été suspectées. Ouf !)
Rolando apparut, l'air décontracté mais les yeux un peu cernés, arborant son élégante veste de velours bleu et un accueil extrêmement chaleureux salua son arrivée. Dès le premier aria, "Va, dal furor portata",il remporta tous les suffrages par sa fougue, son énergie et la grande beauté de son interprétation: un moment d'exception !!
Entrant sur scène, avant le second aria, il nous aperçut assises au bord du cinquième rang d'orchestre et nous gratifia d'un signe amical et charmant, ce qui nous confirma ce qu'il déclare souvent : sa satisfaction de voir des visages familiers et souriants dans le public.
Durant tout le concert, il fit la démonstration exemplaire de sa virtuosité, de sa capacité à exprimer, en quatre arias très différents, avec la même intensité, le même rayonnement : la colère, la douleur, la gaîté. Le public très silencieux et attentif, totalement conquis et particulièrement réceptif, répondit à l'implication de Rolando par une ovation qui ne cessa d'augmenter à chacune de ses apparitions. Après une présentation volubile et drôle, il offrit un bis plein de verve :" Con ossequio, con rispetto"qu'il ponctua au final d'un "Viva Mexico" tonitruant.
Le belle complicité avec le brillant KAMMERORCHESTER BASEL dirigé par le maestro Rinaldo ALESSANDRINI fut un atout supplémentaire. La salle debout continua d'applaudir avec enthousiasme jusqu'à ce que Rolando quitte la scène au bras de la charmante "premier violon", ce qui, nous le savons, est le signe d'un départ (malheureusement...) définitif.
De nombreux admirateurs patientèrent pour le féliciter,parmi eux quelques mexicains et aussi quelques villazonistas. Comme à l'accoutumée, il répondit avec une patience adorable à toutes les sollicitations.
Clown parfois, funambule souvent, magicien toujours : personne mieux que Rolando ne sait créer cette étincelle qui allume instantanément le feu dans un théâtre, produisant ce contact immédiat et intime qui hypnotise chaque spectateur. L'artiste aux mille talents conserve toujours le même visage : celui d'un homme simple, passionné, généreux, spontané et sa sincérité ne se dément jamais pour notre plus grand bonheur.
MERCI MOZART! MERCI ROLANDO !
Catherine et Danièle
imagen : Catherine |
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foto: Danièle |
foto: Danièle |
foto: Catherine |
foto: Danièle |
foto: Danièle |
foto: Jacqueline E. |
foto: Jacqueline E. |
foto: Jacqueline E. |
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foto: Danièle |
foto: Danièle |
foto: Danièle |
foto: Danièle |
foto: Eleonore |
foto: Eleonore |
foto: Eleonore |
foto: Danièle |