Comment renouveler la forme du concert ? Christoph Eschenbach et Daniel Barenboim répondent par un programme inattendu, en miroir. Tous deux pianistes, tous deux chefs d’orchestre, tous deux directeurs musicaux de l’Orchestre de Paris, Christoph Eschenbach et Daniel Barenboim se sont choisis comme trait d’union une double exclamation : Berlioz et Chopin, émancipateurs l’un de l’orchestre, l’autre du piano. Au centre du concert, les deux concertos de Chopin enjamberont l’entracte, - Chopin dont on fêtera le bicentenaire en 2010 - presque jumeaux, juvéniles, exquis pamoisons de broderies délicates, comme inventés à l’instant. Pour envelopper ces concertos, les deux musiciens ont complété leur programme de deux œuvres jumelles de Berlioz : Benvenuto Cellini, son premier grand opéra, fut boudé mais le compositeur repris le matériau musical de son ouverture pour une pièce de concert brillante, Carnaval Romain. En une sorte de boucle, donc, la soirée semblera ne pas finir mais revenir à son point de départ, puisque la dernière partition ramènera les auditeurs aux thèmes de la première, révisés, en écho. Une idée attirante, un concert-quintessence, un des événements de cette saison !
El martes 29 de setiembre el gran Daniel Barenboim ha efectuado una escala parisina, al piano, sobre la escena de la Salle Pleyel. Con un espectador muy especial: Rolando Villazón. El tenor ha asistido al conciero de su amigo, como también asistió en julio al de Plácido Domingo en Palma de Mallorca. Siempre junto a sus admirados maestros.
Nos alegramos de esta nueva aparición pública de Rolando y esperamos (deseamos) tener pronto noticias sobre su próxima reaparición sobre los escenarios (a principios de 2010?) y sobre su calendario para el próximo año.