17 juin 2009

Roberto Alagna, Hommmage à Caruso

La noche del lunes, 15 de junio, tuvo lugar en el Théâtre des Champs Elysées de Paris un concierto de homenaje a Enrico Caruso, con Roberto Alagna de principal protagonista.

La parisienne Catherine asisitió al evento y nos ha hecho llegar, para todos los villazonistas, su crónica y sus fotos. MERCI BEAUCOUP !

Hommage à Enrico Caruso - 15 juin 2009 - TCE
Roberto Alagna (ténor)
Nathalie Manfrino (soprano)
Doris Lamprecht(mezzo-soprano)

Ruben Amoretti (basse)
Marc Laho (ténor)

Richard Rittelmann(baryton)

Laurent Korcia (violon)

Elizabeth Cooper (piano)

Orchestre Lamoureux - direction Ariane Matiah


ROBERTO & Friends...

Programme

Mascagni Les masques

Rubinstein Néron "O lumière du jour" (R.A.)
Tchaikovski Eugene Oneguine - Lenski (R.A.)

Gomes Salvator Rosa - Mia piccirella (N.Manfrino)

Mascagni - Cavalleria Rusticana - "O Lola" (Caruso)
Puccini Madame Butterfly - "Quale smania vi prende "(R.A. et R.Rittelmann)

Cilea Adrienne Lecouvreur - prélude de l'acte IV
Bizet I pescatori di perla - "mi par d'udir ancora" (R.A. + E. Cooper)

Puccini - La Bohème - "Vecchia Zimmara" (R. Amoretti)

Leoncavallo - La bohème - "Io non ho che una povera stanzetta" (R.A.)

Bracco - Sérénade "la luna scende" (Caruso)

Gomes - Il Guarany - "Sento une forza indomita" (R.A. - N.Manfrino)

Le TCE des grands soirs, plein "à craquer" pour accueillir leur ténor bien-aimé car Roberto Alagna est avant tout un homme gentil, au charisme évident et d'une simplicité attendrissante.

Il a expliqué tout au long de la soirée, entre chaque pièce musicale, l'admiration qu'il porte à E. Caruso et à qui il tenait à rendre hommage. C'est la raison pour laquelle flottait au dessus de l'orchestre un portrait du ténor légendaire et qu'à plusieurs reprises on entendit même des enregistrements de sa voix.

Le problème est que, sans micro, les explications de Roberto n'étaient guère audibles...et qu'évidemment cela coupait le rythme de la soirée, sans parler des déménagements du piano ( puisqu'il y a eu des pièces accompagnées au piano, hélas!!!!). Donc, on peut parler d'une erreur d'organisation, très surprenante à ce niveau.

Roberto a attaqué le concert par un air cher à Caruso, celui de Néron où il a semblé assez mal à l'aise.
Par contre, son interprétation, successivement en russe puis en français, de Lenski a été, à mon avis le meilleur moment de la soirée : j'ai retrouvé toutes ses qualités d'expression, de contrôle du souffle, la richesse du timbre, la "lumière" particulière de sa voix.A part une petite erreur de tempo dans la 2è partie de l'air en russe, heureusement adroitement rattrapée, l'ensemble a été vraiment magnifique et le public lui a fait un triomphe.

Le duo de Madame Butterfly avec son "ami" baryton a été assez moyen; cela manquait nettement de répétitions...

L'un des moments les plus difficiles pour Roberto a été, je pense, l'air des pécheurs de perles. Il faut dire que la pianiste (réputée), E. Cooper est délirante: grands mouvements de bras, gesticulations diverses, alternances de notes fausses "très appuyées", coups d'oeils en tous sens (comme si elle cherchait quelqu'un..), rendent ses prestations très drôles et je me demande comment les chanteurs ont fait pour ne pas éclater de rire. Il faut dire qu'elle ne leur a pas rendu la tâche facile...Cet air de Nadir a donc été "sur le fil du rasoir", car le parti pris de chanter en voix de tête, s'il est louable, est aussi très dangereux et malheureusement la voix a souvent été complètement détimbrée et donc difficilement audible. Dommage ! car c'est un répertoire qui convient parfaitement à Roberto.

Les interventions des "amis" ont été dans l'ensemble assez médiocres, probablement, par manque de répétitions. Seule N. Manfrino (la charmante Roxane de Placyrano), vêtue d'une magnifique robe violette d'Azzaro, a su tirer son épingle du jeu.
En bis, une mélodie sicilienne, la superbe Elégie de Massenet "sauvée" par Roberto et son ami violoniste L. Korcia, malgré E. Cooper... puis le sextet de Lucia di Lammermoor (par 2 fois), assez pénible, tant le baryton et la basse chantaient faux.

Pour finir, cela devait être Caruso, mais l'ingénieur du son défaillant, n'a pas été capable de brancher le magnétophone et, à la demande du public, Roberto a interprété, de bonne grâce et "a capella": "Rachel quand du seigneur", déclenchant une dernière ovation, bien méritée.

Une séance de dédicaces suivait dans le hall du théatre où Roberto s'est présenté 15 minutes après la fin du concert, gentil et disponible, comme il en a l'habitude.
Juste avant "mon tour", un spectateur lui a donné son programme à signer et lui a glissé quelques mots (que je n'ai pas compris); par contre, en entendant Roberto lui répondre : "je suis désolé que cela ne vous ait pas plu", j'ai vu qu'il était fort contrarié. Il a d'ailleurs pris les gens autour de lui à témoin, disant qu'il connaissait ce genre de personnes qui écrivaient "des horreurs" sur lui, sur leurs blogs...Comme je lui suggérais aimablement de ne pas y prêter attention, il m'a cordialement remerciée de mon soutien.

Donc, je suis restée sur une impression mitigée : Le talent de R. Alagna n'est pas en cause, mais j'aurais préféré un programme différent et surtout je n'ai pas trouvé que ses "amis" étaient du même niveau que lui, ce qui a causé une sorte de malaise, ressenti par d'autres que moi (d'après les échos entendus ici et là).





Fotos: Catherine


Aprovecho el "momento Alagna" para poner un Youtube reciente, con una de las canciones que interpreta en su album "Sicilien". En el blog ya comentamos este trabajo (leer post ROBERTO ALAGNA, SICILIEN), pero las imágenes y el audio que lo ilustraban estaban combinados a través de una web (SplashCast) que ahora ha desaparecido, y ya no es visible. Con las mismas imágenes, esta magnífica interpretación del "Parla più piano" está ahora subida a Youtube.¡Me encanta esta canción, y como la canta Robertino!




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