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| Rolando y Karine en los ensayos del Werther | 
Hoy se ha publicado en ForumOpera está interesante entrevista a Karine Deshayes, la exquisita Charlotte del Werther que Rolando Villazón dirigió en Lyon a primeros de 2011. Podéis leerla entera en el enlace del final, pero he extraido la parte en que habla de Rolando, como metteur en scène.
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En parlant de critique justement, la mise en  scène de Rolando Villazon à l’Opéra de Lyon a été très controversée. Cela vous a  touché ? 
Bien évidemment parce que j’ai aussi défendu ce  travail. J’ai lu une critique comme quoi il n’y avait eu aucune direction  d’acteurs. Ceci est absolument faux. Pour ma part, j’étais en prise de rôle.  J’ai apporté ce que je pouvais de mes expériences précédentes mais Rolando a  fait le reste. Nous ne pouvions pas faire ce que nous voulions, nous étions  guidés. Cet acharnement m’a rendu triste. Cela est étonnant de se rendre compte  de l’impact d’une mise en scène selon les pays. Par exemple ce spectacle a été  encensé en Autriche et en Allemagne alors qu’en France il est loin d’avoir fait  l’unanimité. J’ai trouvé pourtant qu’il y avait beaucoup d’idées intéressantes  et novatrices. Prenez par exemple la fin. Nous voyons toujours le même scénario,  Werther mourant dans les bras de Charlotte durant vingt minutes. Rolando a eu  une autre idée en nous laissant chacun de notre côté. Cela n’a rien enlevé à  l’émotion. Il n’a pas trahi l’œuvre. Je dis pourquoi pas ? Il n’y a pas eu de  non-sens. 
N’est-ce pas finalement un problème français :  cette tendance à mettre les gens dans des cases ?
Oui peut être… Rolando Villazon est un chanteur, il ne  peut donc pas être metteur en scène. Moi je prétends le contraire car il connaît  justement la scène et ses difficultés. Il sait que nous devons être acteur mais  il sait aussi que notre corps est notre instrument et qu’il faut savoir allier  les deux sans mettre le chanteur en péril. De plus il connaissait l’œuvre par  cœur, les répliques de tout le monde et il était en permanence sur scène avec  nous… Ce qui n’est pas le cas de tous les metteurs en scènes. Certains ne  connaissent parfois rien à l’ouvrage. Il faut le dire. Alors pour Rolando je dis  chapeau ! Il fallait le faire. Il a donné sa lecture, que je trouve pleine de  poésie. Personne n’est nu sur scène, rien de vulgaire, rien de choquant. Comme  le Werther était mexicain tout le monde a dit qu’il était son clone. Pas du  tout. J’ai trouvé la critique un peu rapide, un peu dure. 
 FORUM OPERA 21-11-2011
Karine Deshayes : « Rossini m’a porté chance »
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