Finalmente me han llegado los emails de Catherine, Daniele et Mariù sobre la noche de ayer en el TCE. También fotos de Daniele, Anne, y alguna más de Catherine. Muchas gracias a ellas de parte de todos los que vamos a disfrutar de sus aportaciones. Os lo pongo todo, un poco mezclado, también los idiomas, como siempre. Una velada muy intensa, por lo que cuentan, con un Rolando espléndido. Pero mejor que lo digan ellas...
Rolando et Hélène : la rencontre de 2 tempéraments
Je ne sais pourquoi, il y avait une certaine agitation dans la
salle du TCE. Les lumières ont baissé mais ne se sont pas éteintes complètement
et Hélène et Rolando sont entrés sur scène ensemble, tout de noir vêtus,
souriants. Hélène s'est assise rapidement tandis que Rolando recevait
seul une longue ovation saluant son retour parisien.
"La Vie antérieure" a débuté et, malgré une certaine fébrilité de
la part d'Hélène, Rolando a magnifiquement détaillé le texte de
Baudelaire y apportant sa merveilleuse expressivité d'une voix
rayonnante.De chaleureux applaudissements lui ont prouvé que le public
ne l'avait pas oublié. Ensuite, il a chanté "le manoir de Rosamonde,"avec sa passion
coutumière, et a enchainé avec"la chanson triste" où, malgré un infime
problème de mémoire, il a su exprimer la tendresse du poème de J..
Lahor.
Après ces 3 mélodies de Duparc, quelques spectateurs se sont
déplacés bruyamment et il a fallu plusieurs secondes avant que Rolando
ne puisse reprendre, proposant avec son humour habituel :"un café"????? Certains, malheureusement, n'ont guère de respect pour les
artistes...
J'ai particulièrement aimé la suite du programme où Rolando a
successivement interprété "la chanson de l'Adieu" absolument déchirante,
"Après un rêve," bouleversant, et enfin, "Ouvre tes yeux bleus" où il
exprime la victoire de l'amour et où sa voix chaude et sensuelle
s'épanouit à la perfection. Un grand moment de bonheur et d'enthousiasme
partagé.
Pour terminer, "siete canciones populares espanolas" de de Falla
: Rolando a l'habitude de les chanter et elles correspondent
parfaitement à sa fougue hispanique. H. Grimaud en a donné une
interprétation vigoureuse et tous 2 ont recueillis une chaude ovation.
L'entr'acte de 20 minutes m'a semblé particulièrement court car il
m'a permis de rencontrer quelques charmantes villazonistas et donner de
multiples renseignements sur le blog à ceux qui, voyant ma "chapa"
souhaitaient en savoir PLUS....
La seconde partie était composée des "Dichterliebe". Hélène Grimaud
est une grande spécialiste de Schumann et elle a particulièrement
brillé dans cette oeuvre où sa virtuosité ne lui a pas fait oublier de
rester très attentive à son interprète. La tessiture un peu trop grave met parfois la voix de Rolando à
l'épreuve mais, avec une grande adresse, il sait dominer toutes les
difficultés. Une belle communion musicale au service de la diversité
d'expressions des différentes mélodies.
Malgré les applaudissements prolongés et le fait que le public soit
resté sagement assis, aucun bis n'a couronné cette superbe soirée.
Hélàs!!!!!!!!!!!!
Il est si difficile de quitter Rolando !
Catherine
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Il a été très applaudi avec Hélène qui à mon avis l'a
très bien accompagné, mais il n'y a pas eu de bis. En fait comme à
Vienne avec la furtiva. A mon idéen, il protège sa voix, et se ménage
Je trouve cela plutôt positif pour lui et son avenir
C'était un très beau programme ,je n'ai pas trop aimé Duparc La vie antérieure et chanson triste, le manoir de Rosemonde, oui. Ce n'est pas Rolando que je n'ai pas aimé mais ces deux airs ne m'ont pas vraiment plu, et je ne suis pas la seule.
Par contre TOSTI, chanson de l'adieu, Fauré, après un rêve, très très beau et Massenet, ouvre tes yeux bleux magnifiquement bien chanté. Il a chanté de Falla, pour la première fois je crois, et j'ai adoré, les rythmes, la langue, lui conviennent parfaitement.
Daniele
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L’applauso quando é entrato in scena Rolando ha scosso
tutto il teatro. Gridare, battere le mani, fischiare, non finiva mai.
Hanno
veramente dato un “benvenuto” grandissimo come ad una persona finalmente
tornata a casa.
All’inizio del concerto si sentiva che Rolando era nervoso, almeno cosi’
pareva a me. Poi nel Fauré e nel Massenet, era sublime. Il Tosti é stato un capolavoro. Non mi é piaciuto il De Falla, ma questo
era
questione mia, perché é la musica che non mi attira. Il Dichterliebe molto difficile, in certi brani Rolando
bravissimo, in uno l’inizio era troppo grave e causava difficoltà per
la
voce di Rolando.
Ripeto e continuo a riperterlo, il pianoforte della Grimaud
TROPPO forte. Noi eravamo al secondo piano, posti bellissimi, ma a causa
del suono
forte del piano, qualche volta si sentiva male Rolando. Quando Rolando
iniziava
a solo un brano tornava la voce BELLA UNICA DOLCE che conosciamo cosi’
bene. Magnifico. Con l’accompagnamento della Grimaud, il pianoforte
riprendeva il sopravvento e la voce di Rolando spariva in sordina. Naturalmente non sono una esperta, ma questa é la mia opinione personale
e da
laica sul concerto.
Rolando e Helène, bellissimi tutti vestiti in nero, sembravano
in simbiosi perfetta, e mostravano una grande amicizia.L’applauso
finale é stato caloroso, enorme, hanno battuto i
piedi, hanno
continuato ad applaudire e naturalmente volevano un bis.
Mariù
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Catherine, al fondo a la derecha, con el ramo de flores que
entrega a Rolando de parte de todos los Villazonistas
entrega a Rolando de parte de todos los Villazonistas
Rolando con el ramo Villazonista
Dans les coulisses
Rolando y Lucía con unas fans
En la salida de artistas