25 févr. 2009

ROLANDO VILLAZÓN EN EL WERTHER DE NICE 2006


Rolando Villazón cantó por primer vez el rol de Werther en la Opéra de Nice, en enero del 2006.

Os dejamos una crónica de esas representaciones:

C'est sur la Côte d'Azur que Rolando Villazon a choisi d'aborder le héros de Goethe. Le ténor mexicain séduit par son émouvante fragilité.

Comme metteur en scène, Paul-Émile Fourny n'est pas de ceux qui optent pour la provocation ni même la distanciation à tous crins. On avait pu le voir voici deux ans à l'ORW avec son «Rigoletto» ou dans d'autres de ses mises en scène : un peu dans la lignée du Deflo des années 80, le Liégeois joue la carte d'une tradition qui sait le plus souvent trouver la voie de l'intelligence et de l'épure sans tomber dans le poussiéreux.

Certes, les décors de Charlie Mangel et les costumes de Véronique Bellone évoquent plutôt l'Angleterre victorienne et l'époque de Massenet que Wezlar ou le temps de Goethe mais, dans ses brèves notes d'intention publiées dans le programme de la soirée, Fourny le confie sans ambages après avoir énoncé les quatre thèmes autour desquels s'articule pour lui l'ouvrage (promesse faite à un parent mourant d'accepter un mariage de convenance, amour contrarié, explosion de la vérité et drame qui en découle). «Ma vision de «Werther» et mon concept de mise en scène demeurent très fidèles à l'ouvrage original dont j'ai tenté de restituer le rythme, le souffle et le message intemporel.»

Cette simplicité de l'approche a séduit Rolando Villazon qui a réservé au Belge, directeur de l'Opéra de Nice, ses débuts dans le rôle de Werther. Les deux hommes avaient, il est vrai, déjà travaillé ensemble voici quelques années pour «Lucia di Lammermoor» à Antibes. Un peu à l'image de son Don Carlo, le ténor mexicain séduit par sa fragilité émouvante et par la dimension presque torturée qu'il confère au héros de Goethe: certes, la diction française est perfectible et la voix manque parfois de mordant à pleine puissance, mais on reste confondu devant l'élégance du legato, la qualité de l'intonation et le moelleux d'un timbre fruité. Mieux encore, Villazon ne triche jamais, mais sait convertir en atouts ses quelques faiblesses.

Autour de lui, Fourny a rassemblé une bonne distribution d'où émergent le Bailli d'un autre Belge - Michel Trempont - la Sophie légère de Valérie Condolucci et la Charlotte très solide de Marie-Ange Todorovitch, même si l'impressionnante puissance scénique de la mezzo française ne donne pas à son personnage toute la crédibilité requise dans cette mise en scène, surtout face au Werther presque chétif de Villazon. Hors ce dernier, on apprécie la clarté de la prononciation de tous les protagonistes, mais aussi la transparence des pupitres l'Orchestre Philharmonique de Nice, dirigé avec beaucoup de finesse par un Patrick Fournillier qui sait rendre justice à ce que la partition de Massenet a de modernité.

Nicolás Blanmont - LaLibre.be


Algunas de las personas que frecuentan este blog fueron testigos de estas representaciones, y nadie mejor que ellas para que nos cuenten, en los comentarios, lo mucho que les conmovió la interpretación de Rolando.


Para que juzgéis por vosotros mismos, hemos subido ocho fragmentos a Youtube. Incluimos también el Pourquoi me reveiller, que ya estaba subido anteriormente.

I Act
Alors, c'est bien ici...Je ne sais si je veille


II Act
Oui, ce qu'elle m'ordonne...Lorsque l'enfant revient


III Act
Pourquoi me reveiller


Ciel ! Ai-je compris


Ah!...Moi! Moi! dans ces bras!


IV Act
Werther! Werther!...Qui parle?


A cette heure suprême...Oui, du jour même où tu parus


Noël! Noël! Noël! Noël!


Ah! ses yeux se ferment!...Là-bas, au fond du cimetière