foto: Catherine |
Rencontre avec un jongleur de génie - 16 avril 2014
La librairie Saint-Paul avait eu la très belle idée d'inviter Rolando pour présenter son premier roman "Jongleries" et permettre aux habitués de l'endroit et aussi à quelques-uns de ses admirateurs de le rencontrer. Evidemment, ce fut l'occasion agréable de retrouver certains fidèles de ses concerts parisiens. Il fut accueilli avec enthousiasme et sortit de son sac les petits cahiers où il venait de terminer le second ouvrage de sa trilogie.
Ce fut le responsable de la librairie, Christophe Aveline qui le présenta avec éloquence et courtoisie et lut quelques courts passages du roman, fort bien choisis. Ensuite il le laissa exprimer le pourquoi et le comment de ce travail d'écrivain, d'une manière claire et détaillée.
Ayant écouté et lu attentivement les dernières interviewes de Rolando sur ce sujet, je reste admirative qu'il parvienne à chaque fois à me passionner, tant il sait se renouveler dans le déroulement de son argumentation. Sa réflexion profonde n'est jamais chargée de prétention intellectuelle, alors que la philosophie est omniprésente dans son propos. Chacun est suspendu à ses lèvres, car il subjugue son auditoire, par sa verve, son humour alternant avec le plus grand sérieux et cette humilité qui lui est propre.
Il exprime avec simplicité son parcours d'artiste où il aime à ne pas dissocier le travail du metteur en scène de celui d'écrivain et de ténor. Car pour lui, tous "ces ponts" sont précieux et il affirme avec véhémence que chaque chanteur devrait lire de la poésie pour alimenter l'interprétation des rôles.
Rolando se prêta au jeu des questions sur la souffrance, la (fragile) célébrité, la vie d'artiste avec une grande lucidité et écouta attentivement ses interlocuteurs.
Une anecdote racontée par une ancienne habilleuse de l'Opéra de Paris (80 ans) sembla beaucoup l'amuser : en effet, elle dit à quel point les théâtres avaient changé et qu'à son époque... les chanteurs pouvaient rencontrer dans les coulisses des femmes nues sous des manteaux de fourrure. Rolando confirma, que "malheureusement"... cela ne lui était jamais arrivé...
Il y eut ensuite une séance de signatures et les participants eurent la charmante surprise de pouvoir déguster cakes salés et biscuits autour du verre de l'amitié.
Merci aux organisateurs qui ont su créer cette rencontre dans un climat particulièrement chaleureux et merci à notre cher Rolando de nous avoir offert ses confidences avec une telle sincérité.
Une phrase de Rolando m'est restée en mémoire : "Le lecteur doit marcher à côté de l'écrivain".
Catherine
Además de la aportación de Catherine, podéis leer la también estupenda crónica que ha hecho eMma MessanA (Marie Angèle) en su blog:
Merci, Catherincita pour le récit très beau, très sensible et encore plus captivant de cette rencontre avec notre chanteur philosophe.
RépondreSupprimerMerci Catherine de nous avoir résumé cette belle soirée avec Rolando toujours passionné et passionnant.
RépondreSupprimerThank you Catherine for an interesting and informative article. I also like very much the quote you have given by Rolando: "The reader should walk beside the writer". That is certainly a perfect definition of a good book! As I've said before, I eagerly await the English translation of Rolando's novel. Hopefully it will come in due time.
RépondreSupprimerJe ne pouvais pas y être ! je le regrette beaucoup ....les appels des amis traduisent exactement le ressenti de Catherine .Merci . merci Rolando d'être aussi vrai ,sincère .
RépondreSupprimerUn grand merci pour cet article, pour les vidéos et pour le lien vers l'article sur mon blog !
RépondreSupprimerCe fut un grand moment et je déguste petit à petit "Jongleries" (en même temps que de divines poules en chocolat de Pâques).
Bien cordialement à tous,
eMmA MessanA
Merci a toi, eMma! :)
SupprimerHuy, Catherine, qué suerte! Muy linda tu reseña, las fotos y todoooo!!
RépondreSupprimerBesos!!