8 mai 2010

FOTOS Y CRÓNICAS DEL CONCIERTO HANDEL EN PARIS




Rolando à la conquête de Haendel ! 
(par Catherine)

Cette soirée du 6 mai marquait le quatrième concert (et avant dernier) de la tournée Haendel de Rolando. Un nombreux public se pressait pour applaudir l'un des artistes favoris des mélomanes parisiens et une importante délégation de villazonistas était présente...
Je dois avouer que je connais très mal la musique baroque qui ne m'attire guère et que j'ai commencé à écouter lors de la sortie du CD "Combattimento ..." de Monteverdi. Ecouter Rolando est une chose; le voir sur scène dans ce répertoire est stupéfiant. Dès les premières mesures, il s'imprègne totalement de ce style particulier, alliant avec maestria la virtuosité d'une technique exemplaire à l'expressivité intense des émotions qui le caractérise. Grâce à la richesse du timbre, à une articulation irréprochable et à une technique parfaitement contrôlée, il exprime avec véhémence aussi bien la colère, que la passion et le désespoir. Du début à la fin,  on reste comme envoûté, et le public très attentif, silencieux et concentré n'a pas tari ses applaudissements tant à Rolando qu'au remarquable orchestre dirigé par P. Mc Creesh et à la superbe soprano  L. Crowe.
Du programme semblable aux précédents concerts, je retiendrai  l'air de Serse "Crude furie..." et celui d'Ariodante "Scherza, infida..." où Rolando s'est montré particulièrement convaincant, dans un registre qui lui convient parfaitement. La mort de Bajazet (extraite de Tamerlano), que Rolando incarne corps et âme, et sa longue agonie  ont bouleversé les spectateurs qui sont restés recueillis quelques secondes après la dernière note avant l'explosion des applaudissements saluant cette performance étourdissante.
Avant les 2 bis (semblables aux précédents concerts), dans le silence retrouvé, un spectateur a lancé : "MERCI"! ce qui traduisait l'ambiance de cette soirée qui restera dans les mémoires. Rolando l'a déclaré hier soir sur scène, s'adressant au public ravi, avec sa gentillesse habituelle : "Ici, je suis chez moi!"
J'aurais voulu lui répondre : "OUI, Rolando!!! Ici tu es chez toi et ce bonheur je le partage O combien! "
 
P.S. Emmanuelle Haïm qui dirigeait Rolando dans le "Combattimento...." était présente à Pleyel.

Rolando et Handel hier soir ne faisait qu'un
(par Daniele)
.
Quelle soirée fantastique, je ne suis pas encore remise !!
Je ne peux que répèter ce qui a été déjà dit, un orchestre magnifique et une très belle et fantastique Soprane, qui chante et joue merveilleusement bien. Nous avons vu des larmes couler de ses yeux.
Evidemment celui que j'attendais, c'était Rolando et dès les premières notes j'ai su que nous allions passer une soirée fantastique !!
Le summum a été atteint avec la Scherza infida et Tamerlano.
La scherza je ne l'ai jamais entendu chanter avec autant d'implication, de passion, de sentiments, à vous donner la chair de poule.
Mais Tamerlano, quelle puissance dramatique, je n'arrivais plus à respirer, quelle intensité, et le silence qui a suivi la mort sur scène de Rolando, était écrasant. La salle a arrèté de respirer, et attendu que Rolando se remette de sa "mort" pour applaudir, du délire !!
En bis il a chanté ombra mai fu et Doppo notte comme à Baden Baden et Hambourg.
En scène il a reçu quelques cadeaux, qu'il accepte toujours avec le plus grand plaisir.
Dans la salle un spectateur a crié merci, et Rolando a dit que c'était lui qui remerciait et il  a rajouté "ici je suis chez moi "
Impossible de ressortir d'une soirée pareille sans être bouleversé, chamboulé, et en constatant, une fois de plus que lorsque l'on a vu Rolando dans un rôle, les autres semblent fades, et insignifiants.
Dans les coulisses il a parlé de la future mise en scène de Werther, très très moderne, et qui risque de surprendre a t-il dit !!
A ne pas manquer bien sur !!
Une soirée inoubliable, fantastique, géniale, je n'ai plus de mots, du grand Rolando !!!!


FOTOS SYLVIANE





  

FOTOS CATHERINE





Y la siquiente foto es un detalle de la anterior, donde se aprecia el precioso cinturón de piel marron, con agujeros ornamentales y hebilla plateada... que quedaría perfecto con unos tejanos ! ¿Quizá Rolando pensó que no se vería, que el detalle escaparía al ojo villazonista?

Mañana, más crónicas, más fotos...y posiblemente, algún video. 


MERCI BEAUCOUP A CATHERINE, DANIELE ET SYLVIANE!

CRÍTICAS

9 commentaires:

  1. ¡GRACIAS CATHERINE Y DANIELE!!!
    Hermosas crónicas que consiguen transmitirnos toda la emoción que vivieron en Paris.
    Un gran abrazo rolandero para las dos

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  2. jajajajaja el cinturón ñ.ñ

    me encanta tu blog!! gracias!!

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  3. Gracias por todo. bellísimas crónicas! =D Y hermoso cinturón jajaja

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  4. Teresa tu as l'oeil partout, le ceinturon est très beau, et Rolando aussi !!!!

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  5. merci à Catherine et à Sylviane pour leurs très belles photos

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  6. Gracias por la crónica. Me alegro de que fuera un éxito!

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  7. Cuando decía, referente a lo del cinturón, lo del "ojo villazonista" no me referia al mío: fue la sagaz Catherine quien me indicó el detalle.

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  8. Muttercita...BIEN!!!! OTRA MEXICANA !!! y a mi me encanta que me digas que te gusta el blog, ya te había visto en los "seguidores", pero gracias por escribir !

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  9. je suis de retour à la base: mais j'ai toujours suivi le blog et je fais mes très vives compliments à Daniele et Catherine pour les excellents compte-rendus du concert de Paris. Je suis heureuse de lire quel beau concert Rolandino a chanté à Paris. Et puis l'article très elogieux dans Forum Opera!!!!!!. Finalement Rolando recoit les louanges qu'il merite pour son interpretation de Handel.L'analyse de la critique est très juste et instructive. J'ai toujours apprecié Rolando chantant Handel; et je ne suis pas la seule, apparemment. J'espere que il chantera encore du baroque

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