Al ser nueva, posiblemente quede alguna cosa pendiente de pulir, pero en general está bien diseñada, y celebramos su publicación, porqué nos aportará más información, y más actualizada, sobre Rolando.
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C'est sur la Côte d'Azur que Rolando Villazon a choisi d'aborder le héros de Goethe. Le ténor mexicain séduit par son émouvante fragilité.
Comme metteur en scène, Paul-Émile Fourny n'est pas de ceux qui optent pour la provocation ni même la distanciation à tous crins. On avait pu le voir voici deux ans à l'ORW avec son «Rigoletto» ou dans d'autres de ses mises en scène : un peu dans la lignée du Deflo des années 80, le Liégeois joue la carte d'une tradition qui sait le plus souvent trouver la voie de l'intelligence et de l'épure sans tomber dans le poussiéreux.Certes, les décors de Charlie Mangel et les costumes de Véronique Bellone évoquent plutôt l'Angleterre victorienne et l'époque de Massenet que Wezlar ou le temps de Goethe mais, dans ses brèves notes d'intention publiées dans le programme de la soirée, Fourny le confie sans ambages après avoir énoncé les quatre thèmes autour desquels s'articule pour lui l'ouvrage (promesse faite à un parent mourant d'accepter un mariage de convenance, amour contrarié, explosion de la vérité et drame qui en découle). «Ma vision de «Werther» et mon concept de mise en scène demeurent très fidèles à l'ouvrage original dont j'ai tenté de restituer le rythme, le souffle et le message intemporel.»
Cette simplicité de l'approche a séduit Rolando Villazon qui a réservé au Belge, directeur de l'Opéra de Nice, ses débuts dans le rôle de Werther. Les deux hommes avaient, il est vrai, déjà travaillé ensemble voici quelques années pour «Lucia di Lammermoor» à Antibes. Un peu à l'image de son Don Carlo, le ténor mexicain séduit par sa fragilité émouvante et par la dimension presque torturée qu'il confère au héros de Goethe: certes, la diction française est perfectible et la voix manque parfois de mordant à pleine puissance, mais on reste confondu devant l'élégance du legato, la qualité de l'intonation et le moelleux d'un timbre fruité. Mieux encore, Villazon ne triche jamais, mais sait convertir en atouts ses quelques faiblesses.
Autour de lui, Fourny a rassemblé une bonne distribution d'où émergent le Bailli d'un autre Belge - Michel Trempont - la Sophie légère de Valérie Condolucci et la Charlotte très solide de Marie-Ange Todorovitch, même si l'impressionnante puissance scénique de la mezzo française ne donne pas à son personnage toute la crédibilité requise dans cette mise en scène, surtout face au Werther presque chétif de Villazon. Hors ce dernier, on apprécie la clarté de la prononciation de tous les protagonistes, mais aussi la transparence des pupitres l'Orchestre Philharmonique de Nice, dirigé avec beaucoup de finesse par un Patrick Fournillier qui sait rendre justice à ce que la partition de Massenet a de modernité.
Nicolás Blanmont - LaLibre.be
Si no tuviera aspiraciones, mejor me hubiera quedado en la bañera, donde comencé a cantar.Este es el titular de una de las muchas entrevistas que le han hecho a Rolando. Hoy os proponemos un repaso de las frases más contundentes, más relevantes que hemos encontrado en todas ellas, aquellas que nos permiten conocerle como artista y como persona.
Comencé cantando canciones ligeras, de jovencito había estudiado música, interpretación, incluso danza, pero no tuve claro que quería ser cantante por lo menos hasta los veinte años. De hecho fue el barítono Arturo Nieto quien al escucharme cantar algo ligero me dijo que yo tenía que dedicarme a la música clásica; fue mi primer profesor. Pero me costó conseguir hacer lo que a mi me gustaba cantando, dentro de la disciplina del canto serio; y tuve dudas hasta que lo conseguí, hasta que logré el mismo placer que cuando cantaba canciones ligeras.
Un fragmento del texto en francés de su carta:
« Tu sais à quel point il est important que les chanteurs se sentent totalement bien dans leurs rôles. C’est pourquoi, après mûre réflexion, j’ai décidé de ne pas intégrer ce rôle à mon répertoire et de me retirer, le cœur gros. »