19 avr. 2012

VILLAZÓN GOES HOLLYWOOD

foto: web Festspielhaus Baden-Baden

Hollywood, 1940, un western que se rueda en un plató de cine, una historia dentro de la historia...¡esto promete!. Por primera vez se ha adelantado en la web del Festival de Baden Baden algunos detalles de la puesta en escena de L'elisir d'amore que Rolando Villazón dirige, y donde también canta el rol de Nemorino. Los ensayos empiezan el 23 de abril y el estreno será el 28 de mayo. Habrá crónica de primera mano (y fotos y lo que se pueda) para el Blog.

VILLAZÓN GOES HOLLYWOOD

Mexican tenor Rolando Villazón certainly has what it takes to be a film star and now he is about to bring a touch of Hollywood to the opera stage. He will present the story of Gaetano Donizetti's opera "L'elisir d'amore" ("The Elixir of Love") on a film set, in what will be his first time directing this opera. This story within a story will premiere in the Festspielhaus Baden-Baden on 28th May 2012.

Rolando Villazón has sung the role of Nemorino in Donizetti’s opera “L’elisir d’amore” on numerous occasions in the past around the world, always with great success. When the subject of performing the role in Baden-Baden was first discussed with the Festspielhaus Baden-Baden General Manager and Artistic Director Andreas Mölich-Zebhauser, the two of them considered various possible directors before the Artistic Director asked the tenor: “Why not direct it yourself?”

In 2011 Villazón directed the opera “Werther” in Lyon with tremendous success, after having toyed with the idea of directing for years. As far back as 2000, he spent a creative evening with Richard Jones on the Bregenz Sea Stage as part of the “La Bohéme” production, and even then Jones made the suggestion: “You should become a director”.

Now, more than a decade later, Rolando Villazón can add opera director to his resume alongside his activities as a singer of world renown. In Lyon, his singing colleagues – so he says – initially were sceptical about whether a singer could actually direct successfully. “However afterwards they were keen to watch the rehearsals when they weren’t on stage”, says Villazón with a mischievous smile.

So, what does the singer-director consider to be a crucial factor? “You must have a clear concept and be able to convey this to the singers. If you just say ‘show me what you can offer’, the singer feels insecure and, when in doubt, will practically repeat his last performance of the same opera.”

Rolando Villazón has ambitious plans for his new production in the Festspielhaus Baden-Baden. “I want every chorus singer to have a small acting assignment” says the tenor and director, who - for the first time – will be staging an opera with a chorus. He was spared this challenge with “Werther” in Lyon.

Nemorino’s Doll’s House

Rolando Villazón had many ideas for the “The Elixir of Love”. “I wanted to avoid telling the story in an overly complicated way, as this was not Donizetti’s intention”, says the fresh new director who eventually decided to employ the idea of telling a “story within a story”. It depicts a Western being filmed on a film set during the 1940s, with the characters from a village encountering characters from the film. “This can become extremely comical although it should also remain very poetic”, says Rolando Villazón, who started working with his soloists, extras and stuntmen in Baden-Baden weeks before official rehearsals commenced. “I can hardly wait for 23rd April”- which is when rehearsals for “L’elisir d’amore” officially start - says Villazón. Performances will take place on 28th and 31st May, and 3rd June 2012




Le ténor mexicain Rolando Villazón a sans conteste l’étoffe d’une star de cinéma. Aujourd’hui en tout cas, il fait vivre Hollywood sur la scène d’opéra. Dans la première mise en scène qu’il réalise lui-même de l’opéra de Gaetano Donizetti, « L’élixir d’amour », il situe en effet l’action sur un plateau de cinéma. Cette histoire dans l’histoire sera racontée le 28 mai 2012 au Festspielhaus Baden-Baden.

Rolando Villazón incarne Nemorino dans l’opéra de Donizetti « L’élixir d’amour » depuis quelque temps déjà à travers le monde, avec un grand succès. Quand il a évoqué son Nemorino badenois avec le directeur du Festspielhaus Baden-Baden Andreas Mölich-Zebhauser, les deux hommes discutèrent sur le choix à faire du metteur en scène, jusqu’à ce que le directeur demande au ténor : « Et pourquoi ne ferais-tu pas toi-même la mise en scène ? »

En 2011, Villazón avait monté avec succès à Lyon l’opéra « Werther », et il y a plusieurs années déjà qu´il a l’idée de se lancer dans la mise en scène. Il avait partagé autrefois avec Richard Jones une soirée de création dans le cadre de « La mise en scène de La Bohême » sur la scène flottante de Bregenz. Et à l’époque, en 2000, Jones confia au Mexicain : « Tu devrais être metteur en scène ».

Une décennie plus tard, Rolando Villazón, outre son activité de chanteur qui le conduit dans le monde entier, se consacre aussi à la mise en scène d’opéra. Ses collègues chanteurs, raconte-t-il, ont d’abord été sceptiques à Lyon, à l’idée que l’un d’eux puisse passer à la mise en scène. «Et ensuite, ils tenaient à assister aux répétitions, même s’ils n’étaient pas directement concernés», dit Villazón avec un sourire malicieux.

Ce qui est important pour le chanteur–metteur en scène : «Tu dois avoir un bon concept et le transmettre aux chanteurs. Si tu te contentes de leur dire : «Proposez-moi quelque chose», le chanteur se sent mal à l’aise et dans le doute il fait tout simplement ce qu’il a déjà fait dans la dernière mise en scène de cet opéra».

Rolando Villazón a beaucoup réfléchi pour cette nouvelle production au Festspielhaus Baden-Baden : «Je souhaite même que chaque choriste ait un petit rôle à jouer» dit le ténor et metteur en scène qui aborde pour la première fois un opéra avec chœur. Il n´avait pas eu à traiter cette question à Lyon pour «Werther».

La maison de poupée de Nemorino

Rolando Villazón avait de nombreuses idées pour cet «Élixir d’amour». «Mais je ne voulais pas raconter cette histoire de manière trop compliquée, car Donizetti ne l´a pas fait non plus», affirme le metteur en scène frais émoulu. Ainsi lui est venue l’idée de «raconter une histoire dans l’histoire». Dans les années 1940, on tourne un western sur un plateau de cinéma. C’est là que se rencontrent les habitants d’un village et les personnages du film. «Cela peut être très drôle, mais doit rester aussi très poétique», dit Rolando Villazón, qui, plusieurs semaines avant le début des répétitions avec ses collègues solistes travaille déjà à Baden-Baden avec les figurants et les cascadeurs. «Il me tarde d´être au 23 avril», dit Villazón- c’est la date officielle du début des répétitions de «L’élixir d’amour». Les représentations auront lieu le 28 et 31 mai, ainsi que le 3 juin 2012.

10 commentaires:

  1. Catherincita19/04/2012 20:12

    Un évènement exceptionnel dans la carrière de Rolando (et donc pour nous...), puisqu'il aura, pour la première fois, une double responsabilité : la mise en scène et l'interprétation. Mais je ne doute pas une seule seconde qu'il saura nous enchanter avec humour, finesse, émotion, nous offrant à déguster un élixir savoureux et enivrant.
    Comme le dirait Nemorino : "O Gioia inesprimibile!!!"

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  2. ¡¡Ándale!! (usando un término recién aprendido ...)
    Esto sí que suena fantástico. ¡Qué impaciente estoy por ver la puesta en escena de Rolando! Es una idea completamente nueva, muy interesante y imaginativa y ya me gusta muchísimo sólo leyendo el artículo.
    Gracias, Teresa!

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  3. Nous allons avoir de belles surprise !
    Rolando à une imagination débordante ,mais respecte le compositeur ,Werther en fut la preuve éclatante.le chant et la mise en scène quel beau challenge qui va nous emporter dans un beau tourbillon .
    Vite à Baden Baden .

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  4. Esperamos con verdadero interés esas noticias de primera mano prometidas. Distinto a todo lo visto hasta ahora en ningún Elisir, seguro que será...

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  5. Grace Encore une retardataire !Remerciements !Félicitations!Admiration!pour Teresa qui nous renseigne fidèlement sur les activités de ROLANDO.Sa gentillesse,sa simplicité,son humour,son grand talent d'acteur et sa voix,sa belle voix si chaude,e ses interpretations si expressives m,ont ensorcelée. Il a ensoleillé ma vie !Merci !Merci à lui et encore à Teresa .

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  6. Rolando seems to be taking this idea of a challenge to a whole new level. Direct an opera? Too easy! How about star in it, too? Come on, anyone can do that! Maybe do a story within a story? Great, but still to easy. How about adding the Wild West into the picture? Sure, that's an obvious fit! Very nice, but let's give everyone in the chorus an acting role! That means another 50 people to keep track of! And we can't forget about the extras. But why stop there? How about some STUNTMEN? Why didn't anyone else think of this?

    Anytime an opera calls for stuntmen, you know you're in for something special.

    I'm sorry, I keep pinching myself. Am I dreaming this? It's all too good to be true.

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  7. I can't wait to see Rolando as director, and Nemorino. We have seen a lot of ideas already in Zürich, Berlin or Milan from him, but this Hollywood story will show us even more. We've seen already his awkward, cute, fairy-tale, lovely, fabulous, funny and tragic Nemorino. What kind of Nemorine arrives from Hollywood? We can’t know yet, but certainly it'll be unique and individually.

    VIVA ROLANDO!

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  8. Con todo lo que me gusta Roli, la verdad, yo no lo veo claro...
    Habrá que esperar el resultado.

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  9. Depuis Lyon, je regrette constamment de ne pas avoir vu la mise en scène de Werther. Cependant les photos ont bien montré que Rolando avait eu de brillantes idées pour les différentes actions des protagonistes. Cette fois-ci je suis extrêmement curieuse de connaître le rôle du choeur comme Rolando nous promet d’impliquer chacun des membres dans un engagement entier et plein.

    Et son propre Nemorino ?

    En empruntant les mots de Rolando : « «Il me tarde d´être au 28 mai... »

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  10. Uyuyuy, esto va a estar interesante, mi ópera favorita dirigida por Rolando, ciertamente me mata a curiosidad... de seguro que va a ser algo bastante diferente...

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