15 mars 2013

LA TRAVIATA VIENA 12/03/13

© Wiener Staatsoper/ Micheal Pöhn 

Hasta hoy, en que tienen lugar la tercera y última de las Traviatas de Viena, no he podido compartir aquí lo que me han enviado Edith, Catherine y Danièle, referente a la del 12, muchísimas gracias a las tres.


BIG FEELINGS vs. COLD STAGE SET (La Traviata, Vienna State Opera, 12th of March, 2013)

It's a getting used staging, which - to my mind - brings changes. For example: From Gaston, from his father, and so on ... Alfredo will in almost every scene forcibly teared away from his living together with Violetta - even at the end, as Violetta collapses and dies.

The stage set is bare; a black coloured brick-wall dominates the whole of the stage, which existed as a banquet hall in the house of Violettas society, even for the country house and the room of the impoverished Violetta where finally her life ended. Only some chandeliers, a few painted taut curtains as a "window", with clouds in the sky, with painted nature around their country house, or  the curtain Entrée of the banquet hall.

Yet one can not escape these nightmarish impressions. They reflect the disillusioned, deceptive environment of the courtesan. Violetta and Alfredo are locked in a variety of social constraints. - Only a deep and true love brings a short time of hopeless happiness. But a grand game of opera-pair Marlies Petersen and Rolando Villazón gives the cold world of the stage "human heat and profile".

Marlies Petersen, a wonderful vocalist with joy in acting, with power in her voice, with extraordinarily beautiful coloratura, which she represents the feudal courtesan just as credible, as the terminally ill young woman, even if the singer/actress is not from fragile stature. Mrs. Petersen succeeds with her personality and her expressive vocals, to draw the audience into their orbit.
And she is a perfect complement with Rolando intense presence.

Rolando is brilliant - as we knowing him - with burning, passionate verve with lyrical expression and with loving warmth in his voice; especially after the break in high vocal form. In every scene, in every picture what he lived through, he shows real and believable his deep feelings - loving happiness, abandonment, renunciation, dismay, anger, sorrow and grief. No emotion is Rolando alien, his totally joy of music and acting thrilled and is rousing. His spirited expression in the gambling scene and his dismay at his error, his shock and despair about Violettas bitter end - these are all evidence of his art and his great abilities.

An amiable Annina (Donna Ellen), the solid acting Fabio Capitanucci (Giorgio Germont), but also Alfred Sramek (Dottore Grenvil) complete the ensemble and is well occupied. Paolo Carignani leads the orchestra and the singers with feeling and the necessary sensitivity. A harrowing grandiose performance from Marlies Petersen and Rolando Villazón, which makes me breathless astonish!

Much cheering, Bravo, standing ovations, and of course flowers for Rolando.

Edith



L'histoire d'un amour 

L'immense popularité de Rolando à Vienne n'est plus à démontrer et nous en avons eu une preuve supplémentaire lors de cette soirée du 12 mars où il incarnait le rôle d'Alfredo, devant une salle comble.

Quitte à déclencher les foudres de certains, j'avoue qu'après avoir vu cette production de la TRAVIATA pour la seconde fois, je n'ai toujours pas compris les intentions de J.F. SIVADIER : des gesticulations inutiles et une sorte d'agitation stérile des figurants et choristes n'apportent aucun atout à l'oeuvre de Verdi et seuls les solistes de grands talents parviennent à tirer leur épingle du jeu.
Un détail que tous ont remarqué : pourquoi n'avoir pas permis à Rolando de porter un pantalon à sa taille ? Non seulement il est trois fois trop long mais en plus il est bien trop large. Cela n'est absolument pas seyant.

Un point particulièrement positif est la direction très attentive aux chanteurs du Maestro CARIGNANI.
La Violetta de M. PETERSEN est fort belle, sans outrance, la voix reste harmonieuse dans tous les registres et, même s'il m'a semblé qu'elle manquait un peu de fragilité pour le rôle, elle a convaincu l'auditoire.

Rolando, malgré des signes de nervosité à l'origine de quelques incertitudes vocales dans la première partie, a convaincu sans peine le public par son implication totale : cette subtilité, cette élégance, une gestuelle parfaitement contrôlée et le charme unique qui émane de toute sa personne.
Il sait capter l'attention du public, d'un seul geste, d'un seul regard et le magnétisme de sa présence alliée à la chaleur de sa voix restent sans concurrence possible.

Le duo du dernier acte "Parigi, O cara," fut réellement un moment d'exception, d'une intense émotion, salué par une longue salve d'applaudissements.
Au final, le public viennois, debout, a très longuement ovationné -(une bonne dizaine de minutes)- les 2 héros du jour : Violetta et Alfredo.
Un vrai bonheur que de pouvoir participer à cette belle fête....

Catherincita


Traviata "le soleil à Vienne"

Je voudrais ajouter quelques mots aux commentaires de mon amie Catherincita, auquel j'adhère globalement.
La mise en scène, contrairement à l'idée que j'en avais de la retransmission télé d'Aix en Provence avec Natalie Dessay, m'a laissée totalement indifférente, mais ne m'a pas dérangée.
Rolando y est un parfait Alfredo, très beau, très mince, presque juvénile  dans son costume blanc (excepté le pantalon trop long et trop large), et Marlis Pëtersen, une très jolie et talentueuse Violetta.
Nul autre ténor que Rolando ne dégage autant d'émotions, et dans le dernier acte son "Parigi, O cara" m'a bouleversée, tourneboulée, chamboulée, tordu les "tripes" .
Je crois que je n'étais pas la seule car les applaudissement ont éclaté dans la salle entière
 La soirée s'est terminé par un beau succès avec plusieurs rappels, et de nombreuses minutes d'applaudissements.

De nombreux Villazonistas et Villazonikers se sont retrouvés à la sortie des artistes pour partager des moments sympathiques, et leur affectueuse admiration pour Rolando.

Danielita



foto: Danièle
foto: Catherine

foto: Catherine

foto: Danièle
foto. Edith

foto: Edith

4 commentaires:

  1. Merci Catherine,Danièle,Edith j'attendais avec impatience vos commentaires et photos ..
    Cette mise en scène ne m'avais pas trop plu a Aix .
    Vous êtes unanimes pour encore une fois nous démontrer que Rolando est un interprète talentueux ,magnétique comme le dit si bien Catherine .

    RépondreSupprimer
  2. Thank you, Catherine, Danièle, and Edith for the beautiful photos and chronicles.

    It sounds like another devastating performance by Rolando--I can hardly imagine "Parigi, o cara." The lyrics and the scene are already so unbearable. What must it have been to see it?

    It is so good to hear how the Viennese audience adores Rolando--they simply cannot resist his unique charm and charisma.

    Bravo to Rolando and Marlis, who won the hearts of Vienna!

    RépondreSupprimer
  3. A big thanks to everyone who wrote a report (Eléonore, Sandro, Edith, Catherincita, Daniélita), or sent photos (Sandro, Jacquelin E., Daniéle, Catherine, Edith) of the two night. For me, the 12th March performance had a special atmosphere. Rolando's intensity, his energy, his presence was particularly strong. Perhaps the card scene only with this power of play, otherwise is becomes discredited. In the fourth act, "Parigi, o cara" has brought tears to our eyes.
    THANK YOU AND VIVA ROLANDO!

    RépondreSupprimer
  4. No hay un ALFREDO que supere al de ROLANDO!!!!Excelentes todas las crónicas. Cuando videos de esta TRAVIATA?

    RépondreSupprimer