Ayer dia 25, por la tarde, tuvo lugar el ensayo general de Werther. La villazonista Catherine pudo asistir, y nos ha enviado su crónica, que agradecemos enormemente.
Repétition générale de Werther - 25/02/09 - opéra Bastille
Je ferai peu de commentaires, car il s'agissait de la dernière séance de travail avant la première et, comme annoncé, les chanteurs ne sont pas obligés d'y chanter à pleine voix. S. Graham et R. Villazon se sont donc économisés à juste titre, gommant ou écourtant certains aigüs ou transposant quelques phrases. Il était donc difficile, voire impossible,de se faire une idée sur leur interprétation, à part le côté scènique.
Franchement, j'ai vu de nombreuses mises en scène, parfois "pousiéreuses" parfois "modernes", mais là, je ne comprends pas tout. Pourquoi, dans un décor plutôt harmonieux, y-a-t-il ce mélange ?du très conventionnel, on passe à l'aberration d'un rocher au milieu de la scène , sur lequel trônent une chaise et une table où Werther doit rester continuellement.On parle de lui qui est sensé être absent, mais en fait il reste là, il écrit, il lit, il pleure, il somnole , il s'agite....il monte sur la chaise, sur la table...à la limite du ridicule...
Désolée, je ne comprends pas les intentions cachées du metteur en scène.
Les costumes sont assez laids, en particulier ceux de S. Graham aux 1er et 2 actes. Le couple n'est pas vraiment crédible : le ravissant visage de S. Graham ne fait pas oublier sa silhouette un peu trop imposante (vêtue de couleur vive) au côté de Rolando (en noir) de plus en plus mince. Il semble un jeune homme chétif amoureux d'une femme mûre. Un peu difficile d'imaginer ainsi le couple Werther/Charlotte... L. Tézier campe un Albert à la voix solide (presque trop), peu nuancée.
Rolando est le seul qui fasse l'effort de jouer son rôle avec l'énergie qu'on lui connaît.Fréquents décalages orchestre/chanteurs.
Un dernier mot sur l'essentiel dans Werther : l'émotion. Personnellement, je l'ai peu ressentie. Les protagonistes ne sont pas suffisamment à l'aise dans cette mise en scène pour qu'elle passe vraiment. Seul Rolando, lors de "lorsque l'enfant revient" et son air final, arrive avec le talent de comédien qui est le sien à bouleverser le spectateur.
Dans cette production, Werther est uniquement une victime. Rien d'autre . Pourquoi ???
Merci BEAUCOUP Catherine pour ton commentaire !!! Je regrette que je n'ai pas un ticket !
RépondreSupprimer¿Que hace el pobre Rolando con una mesa encima de una piedra? No me estraña el gesto de desesperación que hace...
RépondreSupprimerEliane dijo,
RépondreSupprimerWerther: une victime?
C' est ce que Goethe a écrit dans son oeuvre "Les Souffrances du jeune Werther" époque du Romantisme en littérature. Je suppose donc que c' est ce que le metteur en scène a montré et pas une simple histoire d' amour impossible et tragique.
On peut comprendre alors que Rolando paraisse frêle( toujours en scène puisque l'on ne cesse de penser à lui et que l' on le voit toujours écrire ou triste ou torturé moralement)Rolandeur acteur sensible comme il est devrait très bien faire passer cela. Charlotte pour l' époque n' est plus une fraîche jeune fille, car elle est devenue très vite une mère de famille auprès des frères et soeurs; c' est Sophie la jeunesse qui d' ailleurs tombe amoureuse de Werther.
Tout ça c' est une explication littéraire possible pour cette mise en scène mais cela ne veut pas dire que ce soit agréable à voir.
Il faudra pour accompagner ces tableaux voir si la musique et le chant les subliment.
Si les chanteurs sont bien vocalement, le résultat peut être très satisfaisant.
J' avais vu de petites videos de Sophie Koch et Marcello Alvarez et ça passait bien; Marcello et Sophie disaient d' ailleurs se sentir à l' aise.
Il n'en reste pas moins que chacun pourra aimer ou pas, c' est le problème actuellement avec les mises en scène.
Eliane
Por lo menos le han puesto una silla donde sentarse !! Gracias por no haber sucumbido a la tentación de hacerle estar de pie encima de la piedra durante toda la representación!
RépondreSupprimerLe metteur en scène demande tout de même au "jeune" (heureusement) Werther de se mettre debout sur la table et aussi sur la chaise, même de se coucher sur la dite table. J'aurais bien voulu voir si Marcello Alvarez cédait à ces pitreries ... dangereuses et inconfortables.
RépondreSupprimerRolando est certes agile et dynamique (son Hoffmann parisien en était une preuve), mais personnellement je ne vois pas l'intérêt de ces acrobaties dans le contexte de Werther.
Sophie Koch a une apparence beaucoup plus juvénile que S. Graham...
Enfin, comme vous l'écrivez Eliane, "des goûts et des couleurs"!....
Eliane Dijo,
RépondreSupprimerA Catherine,
Voilà enfin l' explication de la mise en scène et pourquoi le rocher en référence à une toile de maître.
On comprend mieux; pour le texte écrit sur les murs, ça on avait compris.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iK3pQSHj8vch_BpCOEeDLqvxZErQ
j'ai été à la représentation du 3 mars dernier, je suis tout à fait d'accord avec les commentaires de Catherine, j'ajoute à cela une déception supplémentaire, la voix de Villazon n'était pas au rendez-vous, quand il n'est pas complètement couvert par l'orchestre, quelle tristesse et quelle déception...
RépondreSupprimerSuite à ce dernier commentaire, je précise que ma chronique se référait à la répétition générale et NON à la représentation du 3 mars où Rolando a chanté MERVEILLEUSEMENT.
RépondreSupprimerJ'étais au parterre, et à aucun moment, sa voix n'a été couverte par l'orchestre.