Como ya se anunció en el Blog hace algunas semanas, está ya a punto de salir al mercado, a finales de noviembre, un nuevo trabajo discográfico en el que tiene una notabilísima participación Rolando: el ERCOLE SUL TERMODONTE de Fabio Biondi con Europa Galante, que cuenta con la participación de muy notables cantantes: Patrizia Ciofi
(Orizia), Joyce Di Donato (Ippolita), Vivica Genaux (Antiope), Romina
Basso (Teseo), Diana Damrau (Martesia), Philippe Jaroussky (Alceste) y Rolando Villazon como Ercole.
ERCOLE SUL TERMODONTE (1723) es la decimosexta ópera de Antonio Vivaldi, con libreto de Antonio Salvi. Se estrenó el 27 de enero 1723 en el Teatro Tordinosa de Roma. Debido a un edicto papal que impedía en Roma que las mujeres aparecieran en escena, se estrenó con castrati en todos los papeles femeninos.
El argumento trata sobre el noveno de los doce trabajos de
Hércules, el robo de las armas de Antiope, reina de las amazonas.
Acompañado por los nobles más ilustres de Grecia, Hércules desembarca en
Capadocia, sorprende a las amazonas y secuestra a dos hermanas de
Antiope, Ippolita y Menalippe. Teseo queda prendado de Ippolita y la toma como esposa, mientras que por el rescate de Martesia, Antiope ofrece finalmente sus
armas a Hércules. La obra acaba con Diana bendiciendo las dobles bodas y
la paz entre griegos y amazonas.
A través de Amazon ya se pueden escuchar algunos fragmentos, me ha avisado de ello Joanna (thanks to NY, of course). Podéis ver la lista de tracks entera aquí
He relacionado los tracks en los que podemos oir a Rolando. Que, por cierto, está ¡MAGNÍFICO!, con una voz espectacular, muy dúctil y bien timbrada, en todo su esplendor.
He relacionado los tracks en los que podemos oir a Rolando. Que, por cierto, está ¡MAGNÍFICO!, con una voz espectacular, muy dúctil y bien timbrada, en todo su esplendor.
Disc 1
12. Ercole sul Termodonte RV710, Act I, Scena 4: Recitativo: Amici, eccoci omai |
Disc 2
13. Ercole sul Termodonte RV710, Act II, Scena 7: Aria: No, non dirai così |
24. Ercole sul Termodonte RV710, Act III, Scena 3: Signor, avea per la rapita figlia, Antiope giurato
25. Ercole sul Termodonte RV710, Act III, Scena 3: Aria: Non fia della vittoria |
39. Ercole sul Termodonte RV710, Act III, Scena 10: Aria: Coronatemi le chiom |
42. Ercole sul Termodonte RV710, Act III, Scena ultima: Recitativo: Signor, mirati al piede |
Os reproduzco también una interesante entrevista de la web de Europa Galante
Aujourd'hui, quelle perception avez-vous de la musique de Vivaldi, un compositeur que vous pratiquez depuis longtemps déjà ?
J'ai toujours cherché à approfondir une approche personnelle de Vivaldi. La superficialité ne fonctionne pas avec ce compositeur de génie. Il a énormément produit de musique, nous a laissé des oeuvres d'une inventivité absolue et des pièces plus médiocres qui comportent des redites, des simplifications. Sa facilité, on peut dire sa frénésie à composer, étaient stupéfiantes. Si l'édition d'une discographie complète est intéressante du point de vue musicologique, je crois qu'il faut se concentrer sur les belles partitions, prendre le temps de lire sa musique. C'est ainsi qu'on servira ses idées, son art prolifique et passionnant, en rendant, par exemple, le choix plus facile à l'amateur qui souhaite acquérir un enregistrement ou assister à un concert.
Comment situez-vous Ercole sul Termodonte dans la production des opéras de Vivaldi ?
L'aventure de cet opéra occupe une place singulière et symptomatique dans la vie de Vivaldi qui a toujours travaillé dans le nord de l'Italie, à Venise. Ercole représente sa descente à Rome dans les années 1723. Le premier opéra qu'il a donné dans la Ville éternelle, à quarante-cinq ans, est pour lui un enjeu important. Il prit un véritable risque en se confrontant à un public qui avait d'autres habitudes, d'autres goûts musicaux. La création d'Ercole au Théâtre Caprani a rencontré un succès considérable qui infléchit la carrière de Vivaldi. Des documents d'époque nous renvoient les échos de l'accueil enthousiaste que les Romains lui ont réservé. Nous savons que toute la cité était pleine des rumeurs de cet opéra qui semblait révolutionner un genre très prisé à Rome en introduisant un nouveau style musical, en comparaison des productions de ses contemporains. Ses inventions mélodiques, son lyrisme orienté vers l'art du bel canto, l'impulsion rythmique comme les couleurs de son instrumentation, ont séduit tous les amateurs. Il fut adulé, et même invité par le pape pour lequel il a joué des solos de violon. Il était reçu dans tous les salons à la mode. C'est à cette époque que Ghezzi a dessiné la fameuse caricature que nous con-naissons. Sur ce croquis on perçoit toute la vivacité et l'intelligence de Vivaldi. A la suite de cette réussite, il reçut deux commandes pour le même théâtre. C'est dire combien il avait été admiré et apprécié. Après l'Ercole, il composa Il Giustino, puis Il Tigrane dont il n'a écrit que le troisième acte.
La partition intégrale d'Ercole n'a-t-elle pas disparu ? Le chef américain Alan Curtis a restauré des parties manquantes. Comment, à votre tour, avez-vous reconstituée cette œuvre lyrique ?
En effet, l'opéra était perdu. La partition dans son intégralité n'existe pas. Mais il subsistait des airs dans différentes bibliothèques. A Paris, à la Bibliothèque Nationale, se trouvent quatre airs complets et une symphonie. Alan Curtis avant moi avait retrouvé certains airs et duos. Il a réalisé une reconstruction partielle. Dans la restitution d' Ercole sul Termodonte fut déterminante la découverte d'un recueil d'arie du Théâtre Caprani conservé à la bibliothèque de Cassel. Grâce aux recherches musicologiques, j'ai pris connaissance de ce volume où se trouvent tous les airs d'Ercole, soit un tiers du corpus musical. Il manquait toujours trois chœurs et une symphonie. J'ai reconstruit l'œuvre en utilisant d'autres pages de Vivaldi et j'ai entièrement écrit les récitatifs, très courts pour ne pas lasser le public. Lorsqu'on a commencé à répéter avec les chanteurs, l'un d'entre eux m'a dit : "C'est du bon Vivaldi, ce récitatif". J'ai répondu : "Non, c'est de moi !". J'ai pensé que cette remarque était très positive et vérifiait la justesse de mon travail. L'absence de récitatifs m'a laissé la possibilité de faire en toute liberté des coupes dans le récit. Le livret n'est pas réformiste, mais conçu à l'ancienne mode. Après cette restauration exhaustive qui restitue toute la puissance et la beauté de cette musique, sa dynamique stylistique, la variété de ses airs, la partition semblait avoir retrouvé sa cohérence, la musique sonnait juste. L'œuvre est animé d'un souffle très inspiré. Le génie théâtral de Vivaldi s'y exprime complètement mais sur un mode plus enlevé, plus léger que le style pratiqué à Venise. Chaque air épouse les affects de personnages parfaitement caractérisés. On a eu le désir de présenter cet opéra mis en scène, ce que l'on a réalisé à Venise avec un immense succès.
Comment avez-vous transposé dans votre arrangement la manière dont Vivaldi avait organisé le plateau vocal et instrumental d'Ercole ?
À Rome, la présence des femmes étant interdite sur scène, la distribution prestigieuse était conçue pour voix d'hommes. Elle réunissait les stars de l'époque, comme Carestini, Farfallino en Ippolita. La première de l'opéra fut interprétée par des castrats. Sauf les parties d'Ercole et de Telamone confiées à des ténors, nous avons conservé ces tessitures et nous avons distribué à un contre-ténor, Philippe Jaroussky, le rôle d'Alceste tenu à la création par Carestini et tous les rôles de castrats sont aujourd'hui chantés par des femmes, des voix entre le soprano et le mezzo. Il manque des pièces d'ensemble. Il y a seulement deux petits duos rapides, toujours en dialogue, car jamais les voix ne fusionnent. L'organisation instrumentale a été plus simple. Un air chanté du premier acte nous est parvenu avec la basse continue, ailleurs à un tutti initial. J'ai ajouté une viole d'amour en solo à la basse continue, comme un clin d'œil à Vivaldi que j'ai imaginé jouant, pour la création qu'il a sans doute dirigée l'archet à la main, sur son instrument favori les solos, comme le très bel air de l'acte III. On sait qu'il a fait le voyage à Rome avec son violon et une viole d'amour.
Vous gravez Ercole sul Termodonte pour Virgin Classics. Quelle distribution avez-vous retenue ?
Nous avons réalisé l'enregistrement au Teatro alla Pergola, à Florence, cette scène où Vivaldi a produit des opéras. Vous imaginez notre émotion ! Nous avons une grande et très brillante distribution qui réunit des chanteurs passionnés, des artistes de premier plan : Patrizia Ciofi (Orizia), Joyce Di Donato (Ippolita), Vivica Genaux (Antiope), Romina Basso (Teseo), Diana Damrau (Martesia), Philippe Jaroussky (Alceste), Rolando Villazon (Ercole). J'espère que l'on pourra donner de nouveau cette œuvre mise en scène, puisque nous avons le matériel.
Il y a semble-t-il une hésitation sur l'auteur du livret. L'argument évoque l'un des douze travaux commandé par Eurysthée, roi de Mycènes, à Hercule. Le héros doit accomplir avec succès la tâche difficile de rapporter les armes et la ceinture d'Antiope, la noble reine des Amazones. Ces femmes guerrières vivent sur les rives du fleuve Thermodon qui borde leur territoire où le demi-dieu Hercule parviendra finalement à les vaincre, et l'amour n'est pas indifférent à sa victoire. Cet épisode de la mythologie, qui avait déjà servi de livret d'opéra à Venise, a-t-il été repris par Giacomo Francesco Bussani ?
L'attribution à Bussani est fausse. En réalité, Bussani a volé le livret à son auteur légitime, Antonio Salvi, bien connu à son époque pour avoir écrit de nombreux et beaux livrets d'opéras qui, s'ils ne sont pas du niveau de ceux de Métastase, révèlent un vrai sens de la dramaturgie. L'intrigue un peu compliquée offre l'occasion d'exprimer le kaléidoscope des sentiments humains : l'amour, la jalousie, la trahison, le désespoir. En somme : la vie !
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Il
faut regretter que, depuis plusieurs années, il y ait moins
d'investigations. Nous sommes à un moment difficile qui provoque souvent
de mauvaises réactions chez les musiciens et fait régresser la
recherche. Le marché nous oblige à jouer des compositeurs connus, à
programmer des œuvres sans risques. Les interprètes n'osent pas se
pencher sur d'autres partitions car les organisateurs de concerts se
méfient de la nouveauté. Je trouve cet état de fait dangereux. Il
faut résister et rendre cette moralité du baroque indissociable de la
redécouverte des chef-d'œuvres du passé et de la revendication de ses
compositeurs. Actuellement, j'aborde Johann Adolph Hasse : c'est le plus
important compositeur d'opéras de la deuxième moitié du XVIIIe siècle
et, pourtant, sa musique n'est jamais jouée ! Dans ces moments de crise
qui invitent à produire vite, à bon marché, deux lignes de conduite
sont à sauvegarder : l'optimisme et le désir de continuer dans la
direction on s'est engagé, la volonté de préserver la qualité à son plus
haut niveau en de magnifiques performances. Plus que jamais, le public
doit être respecté, sinon, la vulgarité nous guette et la musique y
perdra beaucoup.
Quel avenir et quels projets pour Europa Galante ?
Nous fêtons nos vingt ans. L'orchestre est dans un état de santé extraordinaire dont je suis fier. Au sein de l'ensemble, il règne une
grande cohésion, un climat de partage, d'enthousiasme pour notre
aventure musicale. Nous avons le sentiment très agréable de faire tous
ensemble une grande promenade, de participer à la réalisation de projets
qui nous enrichissent. Nous travaillons et répétons beaucoup. Chacun
poursuit ses recherches pour se perfectionner. Moi, en tant que
violoniste, je me tiens sur la même piste, je ne l'ai pas lâchée.
J'approfondis toujours ma réflexion sur la pratique de mon instrument,
les articulations, les coups d'archet. Europa Galante est la partie la
plus importante de ma vie. Avant notre prestation à Paris, nous avons
donné Ercole à Cracovie et à Vienne. En mars, nous partons pour une
tournée aux Etats-Unis avec un oratorio de Nicola Fago, musicien
napolitain élève de Scarlatti. À notre retour, nous enregistrerons pour
Virgin des airs baroques italiens avec Ian Bostridge. Nous serons à
Tokyo en juin dans le cadre de La Folle journée, cet été à Montpellier
pour un spectacle dédié à Marie-Antoinette, mis en scène par Jean-Paul
Scarpitta et diffusé par France 2 ; nous interpréterons la musique
italienne en vogue à la fin du XVIIIe siècle : Salieri, Gluck, Sacchini,
Piccinni. En octobre, nous jouerons Agrippina de Händel à La Fenice de
Venise. Notre parcours artistique continue…
entretien réalisé le 27 janvier 2009 par Marguerite Haladjian
Thank you, Teresa, for this post--your own labor of Hercules!
RépondreSupprimerI've listened to the fragments, and am completely dazzled by this piece! I worship baroque music, most especially when sung by Rolando, of course. Baroque music, I think, requires incredible energy, intensity, and unbelievable vocal dexterity, all of which Rolando has in superabundance.
I'm especially impressed by "Vedrà l'empia," "Non fia della vittoria," and "Coronatemi le chiom." Rolando is in spectacular form and just blows my head off. The other singers sound just wonderful, each and every one.
Bravo, bravo, bravo Rolando! Out of this world!
Un bonheur arrive avec ce nouveau cd ou Rolando va encore nous enchanter.
RépondreSupprimerVivement la fin novembre pour retrouver le divin Vivaldi et notre fantastique ténor .
15/11/10
Claudine
El reparto es extraordinario, y por lo que he podido oir, me va a gustar seguro! La voz de Rolando bellísima, estoy deseando oirlo entero!
RépondreSupprimerGracias Teresa, no conozco esta ópera de Vivaldi.
RépondreSupprimerLa escucharemos con mucho placer.
J'ai écouté tous les échantillons musicaux et cela me plait beaucoup. La musque de Vivaldi est si vivante, si gaie.
RépondreSupprimerLa voix de Rolando est brillante, et très belle.
De nouveau un enregistrement de très haute qualité avec des voix superbes.
Les explications de Fabio Bondi m'ont été très utiles, car je ne connais pas du tout cet opéra.
Un nouveau post très intéressant et instructif.
Et encore BRAVO ROLANDO !!!
Bueno, ¡vaya joya! Lo que he escuchado me ha gustado mucho, y el conjunto de los intérpretes me parece un lujo.
RépondreSupprimerC'est une agréable surprise pour moi, ce nouveau CD de Vivaldi.
RépondreSupprimerRolando-Ercole, mais aussi les autres artistes sont des artistes d'excellence, je les aime beaucoup tous et je suis enchantée de les retrouver ainsi réunis.Donc, j'ai commandé le CD, livraison début décembre, et ce sera de très bons moments d'écoute à venir.
No he tenido la oprtunidad de escuchar todo el material que nos regalas Teresita en este post,tampoco conozco la opera,pero Rolando me parece con una magnifica voz , con mucha fuerza y claridad.
RépondreSupprimerCreo que es importante que me documente sobre esta opera para una mayor comprensión global
Gracias Teresita!!!
What a joy to listen to these bits of baroque music! In an interview for a German magazine Fabio Biondi said that he had to delay his project for two years because of Rolando's illness. He added that it had been worth waiting for him! He is absolutely right.
RépondreSupprimerKris
No tenia ni idea sobre la gravacio.Gracies.Espererem amb candeletes que surti a la venda.
RépondreSupprimer¿Quanta participació hi te el RV?
Jaume, Rolando fa d'Ercole, o sigui, el paper protagonista, pero s'ha de tenir en compte que es una ópera amb molts personatges. Si vols veure exactament on canta Rolando, ho pots fer a l'enllaç que he posat al post, aquest http://www.amazon.co.uk/Vivaldi-Ercole/dp/B004B7HTES/ref=dm_ap_alb1
RépondreSupprimerMe gusta bastante. Es un deleite escuchar esta música.
RépondreSupprimerCuando es el proximo concierto de Villazón?, si alguien lo sabe agredesco la información.
Charles, si va a las pestañas superiores del Blog, y escoges "2010-11 Tickets", tienes la relación de TODOS los conciertos y óperas de Rolando de esta temporada, y tambien el enlace para adquirir las entradas.
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