8 ene 2011

ROLANDO VILLAZÓN, DIRECTOR DE ESCENA (OPERA MAGAZINE)



Siempre entusiasta y desbordante de energía, a Rolando Villazón le gusta sorprender a los que le aman! No comienza el año 2011 cantando, sino con su primera puesta en escena: Werther en la Ópera de Lyon, el 24 de enero. Una idea que germinó en su cabeza cuando encarnaba a Rodolfo en La Bohème, en Londres. "Richard Jones dirigía el espectáculo, y  fue él quien me sugirió probar un día esa experiencia. Más tarde, cuando debuté en el Werther de Niza, me dije a mi mismo que el último acto era realmente difícil, inventé algo en mi cabeza distraerme. La idea hizo su camino. Este Werther de Lyon se lo debo en parte a Alain Lanceron, que me puso en contacto con Sergio Dorny. Esto no será un hecho aislado, tengo intención de seguir en este camino, sin dejar de cantar".

Es inútil preguntarle si la trama del melodrama de Massenet le parece pasada de moda. "Hoy en día, con lo que hemos aprendido la pintura, la literatura, las artes en general, con lo que Mario Vargas Llosa describe como el lugar de la ficción en el mundo, sería una lástima quedarse congelados en la tradición. La puesta en escena debe subrayar el mensaje extraordinario transmitido por la música, incluido el que emana del subconsciente de los personajes; es necesario que el público comprenda con su cabeza y su corazón. Lo importante, en este Werther, es el determinismo que llega de la sociedad, de la familia, del phatos del héroe. ¿El ser humano es libre para elegir? Sólo proponiendo esta pregunta esta obra es moderna esta historia particular se dirige a cada uno de nosotros. Yo no quiero que sea "mi" Werther, sino el de mis intérpretes. El que yo voy a grabar pronto, y cantar en el Covent Garden, en mayo, con la puesta en escena de Benoit Jacquot, será muy diferente".


Rolando Villazón, director de escena
Michel Parouty
OPÉRA MAGAZINE n.58 enero 2011


Nota: ya en una entrevista anterior Rolando había hecho referencia a la futura grabación de su Werther de mayo en la ROH. Esa grabación, por deducción,  tiene que referirse a un CD, porque la misma producción de Jacquot en La Bastille ha salido hace poco en DVD.

Merci a Eliane

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Toujours enthousiaste et débordant d'énergie, Rolando Villazón pend plaisir à surprendre ceux qui l'aiment! Ce n'est pas en chantant qu'il commence l'année 2011, mais en signant sa première mise en scène: Werther à l'Opéra de Lyon, à partir du 24 janvier. Une idée qui a germé dans sa tête alors qu'il incarnait Rodolfo dans La Bohème, a Londres. "Richard Jones réglait le spectacle, et c'est lui qui m'a suggéré de tenter un jour l'expérience. Plus tard, quand j'ai débuté dans Werther à Nice, je me suis dit que le dernier acte était vraiment difficile, j'ai inventé quelque chose dans ma tête, pour m'amuser. L'idée a fait son chemin. Ce Werther lyonnais je le dois en partie a Alain Lanceron, qui m'a mis en contact avec serge Dorny. Ce ne sera pas une tentative isolé; j'ai envie de poursuivre dans cette voie tout en continuant à chanter".

Inutile de lui demander si l'intrigue du mélodrame de Massenet lui paraît démodée. "Aujourd'hui, avec ce que nous ont appris la peinture, la littérature, les arts en général, avec ce que Mario Vargas Llosa décrit comme la place de la fiction dans le monde, il serait dommage de rester figé dans une tradition. La mise en scène doit souligner le message extraordinaire délivré par la musique, y compris ce qui émane du subconscient des personnages; il faut que le public le comprenne avec sa tête et son coeur. L'important, dans Werther, c'est le déterminisme qui vient de la société, de la famille, de la pathologie du héros. L'être humain est-il libre de ses choix? C'est en posant cette question que cet ouvrage est moderne; cette histoire particulière parle a chacun de nous. Je ne veux pas que ce soit "mon" Werther, mais celui de mes interprètes. Celui que je vais enregistrer bientôt, et incarner au Covent Garden en mai, dans la mise en scène de Benoît Jacquot, sera très différent"

Rolando Villazón, metteur en scène
Michel Parouty
OPÉRA MAGAZINE n.58 Janvier 2011


6 comentarios:

  1. Toda la suerte del mundo para el debut de Rolando como director de escena. Entusiasmo, ideas, pasión e inteligencia le sobran, o sea que sólo cabe esperar lo mejor. Que el telón se levante para que podamos aplaudir este trabajo.

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  2. OK, clowns, determinism, and didn't Rolando mention Jung in an interview? What a combination! I am very excited about this production, and I tell you, my friends, I've contemplated selling my soul to the devil, and various illegal acts, for just one ticket.

    I'm so glad to see that he intends to continue directing in additon to singing. I think this experience will enrich Rolando's singing and acting, and he's always looking for that "food" for his art.

    Great news about a Werther recording! Awesome!

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  3. Le travail de Rolando va nous surprendre.D'une personne douée,intelligente,énergique,avec un sens aigu de la scène ne peut naître qu'une oeuvre originale et superbe.

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  4. Esperamos tu crónica, Teresita. Será muy interesante ver su planteamiento como director.

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  5. J'ai vraiment une immense curiosité et beaucoup d'espérances pour les débuts de metteur en scène de Rolando. Il va nous surprendre avec une mise en scène très originale, le contraire de la mise en scène belle, mais très classique du Werther de B Jacquot qu'il interprètera en mai à Londres.
    Ce qui me semble très intéressant, c'est la façon dont Rolando inteprétera le Werther de Benoit Jacquot, après son expérience de metteur en scène à Lyon.
    Ce sera sans nulle doute une interprétation très différente de celle de Jonas Kauffmann, et cela me semble un challenge passionnant.
    Bonne chance Rolando !!!!

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  6. No me cabe duda que Rolando con su inteligencia ,su personalidad multifacetica, sus ideas innovadoras,su carisma y con la pasión con que aborda sus trabajos,nos sorprendera gratamente, como Director de Escena en Werther.

    ¡VIVA VILLAZON!

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